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4,06

sur 1282 notes
Efficace , très efficace...
Mais aussi, pas très subtil et très américain dans la façon de penser...

j'ai su avant même de commencer ce roman , en lisant le pitch, qu'il y aurait quelque chose qui me gênerait.
Flora est restée captive d'un prédateur sexuel , 472 jours.
472 ( ou presque) enfermée dans une boite .
Et après être sortie de cet enfer, après avoir suivi des cours d'auto-défense, qu'est ce qu'elle fait la Flora ?
Elle y retourne !
Obsédée par les filles qui , comme elle, ont disparu , elle traque dans les bars , dans des bouges , des hommes susceptibles d'être des monstres.
Objectif: La Revencha d' une Blonde !
J'avais du mal avec ce scénario de base : imaginer qu'une Natascha Kampusch veuille y retourner par altruisme...
Mais l'auteur est diablement efficace, la tension monte. Elle est remarquablement renseignée sur les techniques de survie (combat), les procédures policières (victimologie) , etc...
Elle fait bien son job, mais trop de surenchères ont eu raison de moi. Le scénario devient par moment du grand n'importe quoi.
La sobriété est ( pour moi ) l'apanage des grands romans à suspens !
Mais si vous adhérez au pitch de départ, peut-être alors que ce roman saura vous séduire, l'auteur a du "métier"...
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Flora a passé plus d'un an entre les mains d'un kidnappeur pervers. Sauvée par miracle par le FBI, elle peine à se reconstruire et semble s'être donné une mission : retrouver et sauver les jeunes femmes enlevées.
Cinq ans plus tard, un soir où elle est en chasse dans une boîte de nuit, elle est victime d'une nouvelle tentative d'enlèvement, mais parvient à se libérer en tuant son agresseur, Devon Goulding, le barman de la boîte.
Puis elle disparaît à nouveau. le kidnapping ne semble pas faire de doute...

C'est le premier thriller de Lisa Gardner que je lis, une histoire d'enlèvements racontée à trois voix :
- celle de D.D. Waren, l'enquêtrice de la police de Boston qui mène l'enquête sur la mort de Devon, qui ne semble pas en être à son premier méfait, et sur la disparition de Flora ;
- celle de Flora nous racontant ce qu'elle a vécu cinq ans plus tôt et comment elle a survécu ;
- celle de Flora encore, décrivant ce qu'elle vit de nouveau en captivité et comment elle tente de s'échapper...
L'ensemble plonge le lecteur dans l'univers des prédateurs sexuels, ou plus exactement dans celui de leurs victimes. L'auteure parvient à donner une forte crédibilité à ce qu'elle décrit ; on y croit, et c'est glaçant !
Le roman est plutôt bien écrit (et donc traduit), avec ce qu'il faut de rebondissements pour, avec les changements de points de vue, captiver le lecteur.
Un très bon thriller.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Lisa Gardner est un auteur efficace. On commence la lecture et on se laisse happer par l'intrigue. On veut savoir, on veut comprendre.
J'avoue que dans cette histoire de kidnapping, j'ai trouvé que 2 fois, cela faisait beaucoup. Mais cela fait partie du questionnement.
Qui est victime, qui est coupable, qui, qui, qui ??? Au fur et à mesure de la lecture, les questions se posent. En tant que lecteur, on en arrive à avoir un doute sur tout le monde. La pauvre Flora, l'ignoble kidnappeur, le barman mort, la mère, le victimologue, tout le monde passe par la case : et si celui là n'était pas du bon côté ? Et c'est là que Lisa Gardner est douée. Elle insinue le doute dans la tête du lecteur.
J'ai bien apprécié ce thriller. Bravo...
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Les gens qui ne sont pas sur le pont (hôpitaux, commerces alimentaires, ramassage des ordures, surveillance, transport & distribution...) sont officiellement confinés depuis le 17 mars.
A en croire le décompte de Pierre-Emmanuel Barré, nous en sommes au 37e jour. Mais il a dû anticiper un peu sa retraite au vert - je l'y aurais encouragé si j'étais sa compagne. 😋😍🐶🏡🌲🌳🏞

Flora, elle, est restée 472 jours enfermée, soit 1 an et 3 mois 1/2.
Et longtemps dans moins de 1/2 mètre cube. C'est possible, ça ? J'ai dû mal calculer, pressée de ressortir du site, pas fun du tout, Funebois.

Bref, si certains jours me semblent longs, je n'endure pas un tel cauchemar. Je ne suis pas soumise non plus aux caprices d'un pervers complètement dingue, comme le ravisseur de Flora, qui savoure autant les souffrances physiques de sa proie que l'inquiétude des proches de la jeune femme, perçue via les médias - cela rappelle deux serial killers tristement célèbres depuis quelques années.

Voilà donc l'histoire de Flora, rescapée d'une longue séquestration, détruite, broyée, métamorphosée.
Papillon redevenue larve sous les tourments de son bourreau.
Mais après sa libération ?
Rescapée, mais pas tirée d'affaire, vu ses conduites à risques et ses drôles de 'jeux'.

Les sentiments et ambivalences de Flora sont minutieusement détaillés dans ce roman habilement construit autour du leitmotiv "les victimes font ce qu'elles ont à faire pour survivre" - avec tous les dommages collatéraux (peur, culpabilité, syndrome de Stockholm)...

C'est long, stressant, glauque, et pourtant j'ai dévoré ce thriller, et n'ai commencé à m'ennuyer un peu que dans les cinquante dernières pages.
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472 jours.
Enlevée sur une plage.
Enfermée dans un cercueil.
Assoiffée.
Affamée.
Seule.
Violée des nuits entières.
Anéantie. Brisée. Humiliée.
Même son identité lui est volée.
Mais comme le dit son tortionnaire, ce n est pas de sa faute. Ce n est pas un monstre. Il a une addiction au sexe.
Effrayant.
472 jours de calvaire.
Flora ne sera plus jamais la même. La fille qu elle était est morte. Elle ne supporte même plus que sa mère la tienne dans ses bras.
La culpabilité chevillée au corps.
Les cauchemars qui peuplent ses nuits.
Mais jamais plus, elle ne sera une victime.
Flora se fait cette promesse mais également celle de retrouver des filles enlevées comme elle.
Flora se met en chasse.
Au risque de se perdre, au risque de devenir la proie.

Lecture difficile mais impossible d abandonner Flora à son sort. Je remercie l auteur de ne pas être entrée dans les détails des viols. Je n aurais pas pu lire davantage d horreurs. l'idée du cercueil m a largement terrifiée.
Le récit alterne entre le passé de Flora lorsqu elle est séquestrée, 5 ans après alors qu elle est de nouveau kidnappée et l enquête menée par d'D Warren, ce qui donne du rythme à l histoire qui se lit vite.
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« le crime est comme un cancer. Il prend le pouvoir, il accapare toutes les ressources de la famille. »
Et ce crime, c'est la séquestration d'une jeune fille.
En lignes courbées, elle raconte son enfermement, qui a duré, nous le savons dès le début, 472 jours.
Cinq ans après, rebelotte. Nous avons en direct les recherches et les hypothèses de recherche de DD Warren et d'autres enquêteurs.
L'histoire de ces rebondissements ne serait pas très intéressante, si elle n'était pas étayée par l'analyse qu'en fait Flora, cinq ans après aussi.
Elle a été détruite au long de ces jours : enfermée, faim, soif, mauvais traitements et sexe d'un désaxé.

Au point qu'elle ne sait plus qui elle est.

Son ravisseur lui avait donné un autre nom, et petit à petit, l'a non pas reconstruite, mais amadouée et fait entrer dans son monde à lui.
Je ne suis pas un monstre, lui dit il, je suis juste un déglingué sexuel.
Juste un pervers.
Lisa Gardner réussit à mon avis, avec maestria, sans nous donner de détails sordides, à nous faire comprendre comment on peut manipuler en torturant, et surtout combien il est difficile, lorsqu'on a survécu, justement de survivre.
Flora a t elle cherché à se refaire enlever, à reproduire encore et encore le même schéma, alors qu'en cinq ans, elle a passé son temps à suivre des cours de survie, d'autodéfense, des stages de conduite en situation d'urgence. Elle est armée psychologiquement, et cependant complètement perdue.
Et pose mystère aux enquêteurs.
Car syndrome de Stockholm, lorsque le traumatisme devient le fondement d'un profond attachement : elle a appris à aimer de façon ambivalente son prédateur sexuel, elle sait pourtant que c' est aussi un serial killer, mais il lui donne parfois des frites quand elle meurt littéralement de faim.
Un survivant doit tout faire pour survivre…. Sauf que la culpabilité l'attend au tournant : la culpabilité d'avoir survécu, et la culpabilité, plus forte encore, d'avoir dû faire des choses pour survivre.
De toute façon, malgré l'autodéfense, l'amour de sa mère qui comprend qu'elle n'est même plus sa fille, et attend par amour en faisant des cookies, le soutien d'un victimologue qui fait craquer toutes les femmes, rien à faire, la culpabilité est la plus forte, la reconstruction n'est pas possible.
D'abord, on survit, ensuite, il faut réussir à ne plus se sentir une victime.
« La survie n'est pas une destination, c'est un voyage. »

Très habile thriller, évitant les pistes que nous, fins limiers, on éventerait à la page 50, en semant certaines autres, fausses, pas de bol, nous mettant en situation de ne pas pouvoir abandonner cette pauvre fille à son sort immonde, nous transformant en addictés désirant connaître l'issue de l'histoire, en nous tenant ferme la dragée haute, en un mot en nous faisant revivre un enfermement que dans l'urgence passionnée de lire nous finissons avant 72 heures. J'ai compté.

Un grand, très grand livre malgré les dernières pages un peu faibles, il fallait bien conclure, n'est ce pas ?
Mais on survivra. Sans culpabilité.
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C'est l'histoire de Flora Dane : une jeune femme retrouvée en état de survie, après avoir passée 472 jours dans les mains de son kidnappeur.
Depuis, Flora essaie de retrouver une vie normale.
Mais est ce possible ?
Elle n'est plus elle-même, Flora heureuse, joyeuse a disparu. Elle se laisse submerger par ce passé singulier.
Qu'a t'elle subi ?
Flora disparaît une seconde fois. La police retrouve sur les murs de son appartement une série de photos de filles disparues.
L'enquête commence pleinement, bien ficelée de A a Z. Toute fois, il y a beaucoup de surenchères qui m'ont par moment fatiguée.
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Chère Lisa Gardner, je tenais juste à vous dire... MERCI !

Et oui une fois n'est pas coutume, j'ai adoré le petit dernier..
Il est vrai que À même la peau m'avait laissé un goût amer, mais là...

Une D.D Warren retrouvé, on la reconnaît bien. Son équipe toujours bien présente et sympathique.

Des personnages attachants, pauvre Flora 472 jours.. Quel traumatisme. Ce qu'elle vit est décrit avec une telle précision que ça fait vraiment froid dans le dos. Enfermée dans une caisse en forme de cerceuil 😱 à la merci de bourreau...
On vit le calvaire des personnes enlevées mais aussi celui des familles..

Ce roman est haletant du début à la fin, comme à son habitude Lisa Gardner s'amuse à nous balader, nous donner de fausses pistes, mais que c'est plaisant. Un thriller psychologique parfait ! ( À mon goût..)

Ce qui m'a fait sourire aussi c'est de voir la participation (très minime) de Kimberly Quincy...
Ainsi qu'une légère référence à son premier roman de la série D.D Warren traduit en français. ( Mais cela ne change rien à la lecture de celui-ci, il peut tout à fait être lu sans avoir lu les autres)

Merci aussi à Cécile Deniard.. Oui forcément car sans sa traduction j'aurai pas pu le lire 😁 Et cela aurait était vraiment dommage.

Du coup VIVEMENT LE PROCHAIN 😀
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Polar, road movie, justice personnelle, horreur, syndrome de stokholm ... tout y est, l'intrigue est plutôt haletante mêlant passé, présent et futur. C'est un excellent thriller quoiqu'un peu dérangeant. Il y a chez l'auteure une forme de fascination morbide pour la souffrance et le rapport dominant / dominée.
J'ai aimé mais je ne le relirai pas.
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Franchement un bon polar, noir, efficace, haletant.
L'intrigue et la course contre-la-montre sont racontées en alternance avec ce que vit la victime d'un côté et l'enquête dirigée par la commandant DD Warren de l'autre côté.
Les aller/retour dans le passé permettent d'appréhender progressivement ce qui est en train de se jouer.
La relation bourreau/victime est abordée avec en toile de fond la question : "comment se remet-on d'une telle épreuve" ?
Le rythme est intense, il y a des rebondissements et du suspense.
500 pages qui ne nous laissent pas de répit et qui se lisent d'une traite.

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