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Critique de gabb
Aaah, la Chine impériale, ses dynasties mythiques, ses rites ancestraux si raffinés, son système administratif complexe, ses merveilles architecturales, ses jardins fleuris ... et ses assassinats sanglants !
Nous sommes au XIIIe siècle et dans les campagnes profondes comme dans les entrailles grouillantes de Lin'an, la capitale de l'Empire, les cadavres se ramassent à la pelle. Crimes crapuleux, complots, bagarres d'ivrognes, empoisonnements, exécutions sommaires : y'en a pour tous les goûts !
C'est l'heure pour le jeune Cí Song, aujourd'hui considéré comme le père fondateur de la médecine légale, d'entrer en scène afin d'élucider certaines de ces morts violentes, en jetant au passage les bases d'une science nouvelle, basée sur l'observation des lésions et l'analyse des plaies fatales.
Bien sûr, tout le monde ne considère pas notre brave orphelin et ses techniques révolutionnaires d'un très bon oeil, et la route vers la reconnaissance sera semée d'embûches. Il ne faudra pas moins de 719 pages et un nombre incalculable d'agressions, arrestations, trahisons, commotions, explosions, désillusions, profanations, tribulations, machinations, intimidations (je vous laisse poursuivre ^^) avant que notre héros ne parvienne à démêler une affaire bien tordue, distrayante, mais parfois cousue de fil blanc.
Si vous préférez David à Goliath, si vous êtes plutôt "Frodon" que "Sauron", si le gentil petit poucet vous inspire plus de sympathie que l'ogre mangeur d'enfants, vous devriez passer un bon moment en compagnie de Cí Song (et si vous avez choisi la deuxième option à chacune des propositions énoncées ci-dessus, je ne peux que vous inviter à aller consulter !)
En revanche, si les personnages improbables et confondants de naïveté vous tapent sur les nerfs et si les coups de théatre incessants vous fatiguent, je vous conseille de ne pas examiner trop scrupuleusement une intigue parfois peu vraisemblable, et d'admirer plutôt la belle "reconstitution historique" que nous propose Antonio Garrido !
Comme il l'explique lui-même dans ses notes en fin d'ouvrage (notes par ailleurs émaillées de réflexions très pertinentes sur la part de fiction dans tout roman historique), l'auteur s'est longuement documenté sur des domaines aussi divers que "la médecine, l'éducation, l'architecture, l'alimentation, le mobilier, les vêtements, les systèmes de mesure, la monnaie, l'organisation de l'Etat et la bureaucratie dans la Chine médiévale de la dynastie Song".
De cette impressionnante somme de travail résulte une peinture fidèle et haute en couleurs de la Chine impériale, pour une lecture de vacances particulièrement plaisante !
Nous sommes au XIIIe siècle et dans les campagnes profondes comme dans les entrailles grouillantes de Lin'an, la capitale de l'Empire, les cadavres se ramassent à la pelle. Crimes crapuleux, complots, bagarres d'ivrognes, empoisonnements, exécutions sommaires : y'en a pour tous les goûts !
C'est l'heure pour le jeune Cí Song, aujourd'hui considéré comme le père fondateur de la médecine légale, d'entrer en scène afin d'élucider certaines de ces morts violentes, en jetant au passage les bases d'une science nouvelle, basée sur l'observation des lésions et l'analyse des plaies fatales.
Bien sûr, tout le monde ne considère pas notre brave orphelin et ses techniques révolutionnaires d'un très bon oeil, et la route vers la reconnaissance sera semée d'embûches. Il ne faudra pas moins de 719 pages et un nombre incalculable d'agressions, arrestations, trahisons, commotions, explosions, désillusions, profanations, tribulations, machinations, intimidations (je vous laisse poursuivre ^^) avant que notre héros ne parvienne à démêler une affaire bien tordue, distrayante, mais parfois cousue de fil blanc.
Si vous préférez David à Goliath, si vous êtes plutôt "Frodon" que "Sauron", si le gentil petit poucet vous inspire plus de sympathie que l'ogre mangeur d'enfants, vous devriez passer un bon moment en compagnie de Cí Song (et si vous avez choisi la deuxième option à chacune des propositions énoncées ci-dessus, je ne peux que vous inviter à aller consulter !)
En revanche, si les personnages improbables et confondants de naïveté vous tapent sur les nerfs et si les coups de théatre incessants vous fatiguent, je vous conseille de ne pas examiner trop scrupuleusement une intigue parfois peu vraisemblable, et d'admirer plutôt la belle "reconstitution historique" que nous propose Antonio Garrido !
Comme il l'explique lui-même dans ses notes en fin d'ouvrage (notes par ailleurs émaillées de réflexions très pertinentes sur la part de fiction dans tout roman historique), l'auteur s'est longuement documenté sur des domaines aussi divers que "la médecine, l'éducation, l'architecture, l'alimentation, le mobilier, les vêtements, les systèmes de mesure, la monnaie, l'organisation de l'Etat et la bureaucratie dans la Chine médiévale de la dynastie Song".
De cette impressionnante somme de travail résulte une peinture fidèle et haute en couleurs de la Chine impériale, pour une lecture de vacances particulièrement plaisante !
