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Critique de Laveze
LA TÊTE COUPABLE de ROMAIN GARY
Troisième et dernière partie de Frère Océan.
Cohn, après la danse de Gengis Cohn, réapparaît à Tahiti. Qui est il vraiment? Mystère. Il est entouré de personnages plus ou moins louches, aventuriers prêts à tout pour faire fortune. Cohn, lui décide de taxer Tahiti d'un impôt Gauguin. Il s'organise avec un organisateur de voyage touristique pour mettre son plan à exécution. Il vogue ainsi d'une arnaque à l'autre tandis que l'étau se resserre autour de lui. Son identité qu'il cache soigneusement, multipliant les fausses pistes commence à se dévoiler au grand effroi du cercle qui l'accompagne.
Gary nous offre une galerie de portraits délirante, du restaurateur chinois au dandy Baron totalement anachronique dans ses costumes, en passant par la vahiné Maeva plus vraie que nature. Gary s'est de toute évidence bien amusé dans sa quête perpétuelle d'identité dans un livre qui ne manque pas d'intérêt mais n'est sûrement pas dans ses meilleurs. Gauguin est décidément une manne pour les écrivains puisque Llosa y avait largement puisé pour « le Paradis, un peu plus loin «.
Troisième et dernière partie de Frère Océan.
Cohn, après la danse de Gengis Cohn, réapparaît à Tahiti. Qui est il vraiment? Mystère. Il est entouré de personnages plus ou moins louches, aventuriers prêts à tout pour faire fortune. Cohn, lui décide de taxer Tahiti d'un impôt Gauguin. Il s'organise avec un organisateur de voyage touristique pour mettre son plan à exécution. Il vogue ainsi d'une arnaque à l'autre tandis que l'étau se resserre autour de lui. Son identité qu'il cache soigneusement, multipliant les fausses pistes commence à se dévoiler au grand effroi du cercle qui l'accompagne.
Gary nous offre une galerie de portraits délirante, du restaurateur chinois au dandy Baron totalement anachronique dans ses costumes, en passant par la vahiné Maeva plus vraie que nature. Gary s'est de toute évidence bien amusé dans sa quête perpétuelle d'identité dans un livre qui ne manque pas d'intérêt mais n'est sûrement pas dans ses meilleurs. Gauguin est décidément une manne pour les écrivains puisque Llosa y avait largement puisé pour « le Paradis, un peu plus loin «.
