Je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman alors même que je suis un fan inconditionnel de
Romain Gary qui reste pour moi un prix Nobel oublié. C'est un regard sur la vieillesse (un sujet d'angoisse pour Gary) vu par les yeux d'un enfant que nous offre ici Émile
Ajar.
Ce roman au style très naïf ressemble beaucoup aux chroniques de l'asphalte de
Samuel Benchetrit qui sont pour le coup plus captivantes et pleines d'humour.
On est ainsi loin des promesses de l'aube et de cet « amour maternel » à propos duquel « la vie vous fait une promesse qu'elle ne tient jamais…. ». Romain et Émile restent quand même le seul auteur à avoir obtenu 2 fois le prix Goncourt (dont un pour ce roman) !
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