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Critique de PhilippeCastellain


Qui prend ce petit livre après 'Nord et sud' ne doit pas s'attendre à y retrouver une oeuvre de la même puissance ni de la même ampleur. Ici, Elizabeth Gaskell s'offre une petite pause au coeur de l'Angleterre rurale du XIXème siècle. L'Angleterre, la belle Angleterre, avec ses haies, ses alignements de chênes et ses murettes, ses pâturage verdoyants où gambadent les agneaux, ses grandes collines d'où dévalent les torrents... J'y étais il n'y a pas une semaine, et j'aimerais y être encore.

L'histoire en elle-même, aussi simple que charmante, n'est qu'un prétexte à la plongée dans ce monde cher à son âme. Un jeune ingénieur travaillant sur un chantier de voix ferré rend visite à des cousins éloignés qu'il a dans la région. Son oncle, pasteur dissident, gère sa terre en fermier modèle. Sa cousine l'impressionne par sa beauté, son intelligence et sa maturité d'esprit. Il leur présente son mentor et chef, un jeune ingénieur aussi brillant qu'énergique...

Malgré son caractère anodin, bien des choses apparaissent en filigrane dans ce petit texte. La nostalgie de la nature et de l'Angleterre rurale des habitants des villes industrielles, noyés sous la poussière et les fumées – Manchester, pour Elizabeth Gaskell. le bouleversement des modes de vie (symbolisé par le destin de la pauvre Philis) que représente le chemin de fer pour les habitants des campagnes. Et enfin, le don d'Elizabeth Gaskell pour faire émerger des figures féminines complexes et fascinantes.

Vous aussi vous avez besoin de vacances, je le sais...
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