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Critique de cmpf



“Avant toutes choses, disons que Cranford appartient aux Amazones. Tous les locataires d'une maison dont le loyer excède une certaine somme sont des femmes. Si un couple marié vient à fixer sa résidence dans la ville, d'une manière ou d'une autre l'homme disparaît.”. “D'ailleurs les dames de Cranford n'ont besoin de personne. Comme l'une d'elles un jour me le faisait remarquer, un homme dans la maison ne cesse d'être dans nos jambes.”
Ainsi nous avertit Marie, la narratrice, que nous allons être dans un univers de femmes.
Cette jeune femme de la ville voisine de Drumble fait des séjours réguliers chez ses amies de Cranford. C'est donc elle qui nous présente ces dames de la bonne société, mais pas très riches, bien que cela soit sans importance puisque avoir de l'argent serait vulgaire. Tout est codifié dans ce monde fermé, depuis l'heure à laquelle on peut se rendre dans les boutiques, jusqu'au nombre de broches que l'on se doit de porter selon la personne à laquelle on rend visite.
Les distractions sont peu nombreuses, des soirées ou l'on discute des petits évènements et ou l'on joue aux cartes. Il ne faut donc pas s'attendre à beaucoup d'action mais à un regard à la fois tendre et amusé sur les relations et les habitudes de ces dames.

Vous l'avez deviné, c'est humoristique.
Une chose m'a cependant un peu gênée , la narratrice a visiblement un peu de recul par rapport aux règles de Cranford, sinon elle ne pourrait nous en parler comme elle le fait, pourtant elle agit comme les autres en affirmant avoir les mêmes sentiments.
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