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Critique de PtitVincent
Cet album est composé de courtes histoires (d'1/2 à 7 planches, pour l'histoire dénommée "Prince"). Dès ce premier tome, l'auteur met en scène le petit monde de Jojo. L'apparition des personnages est encore aléatoire : Gros-Louis n'est le meilleur ami de Jojo que par intermittence, avant de prendre toute la place au dépens de la petite fille rousse sans nom (il faut dire qu'il prend de la place, le Gros-Louis), si la Mamie (et ses piles de crêpes par la même occasion) restera dans la bd, le Papy n'apparaîtra plus par la suite, quant au prof de judo et sa petite amoureuse, on ne les reverra (malheureusement) que trop rarement.
Le graphisme au départ hésite encore pour les couleurs, l'auteur essayant au départ les couleurs directes avant de se réorienter vers un classique dessin au trait rehaussé par la couleur. Mais les rondeurs des personnages sont déjà là, les enfants hauts comme trois pommes (et plus petits qu'une pile de crêpes, j'insiste).
Mais c'est surtout la tendresse, la douceur, l'empathie et l'humour qui sont à l'honneur dans cette excellente bd destinée à la jeunesse (amateurs de cynisme, retournez lire Houellebecq et laissez nous tranquilles). Tout est mignon tout plein, même si parfois, au détour d'une case, André Geerts décrit une réalité plus crue, plus réaliste (voir "La voie de la sagesse" ou "Les fleurs").
D'emblée, la série Jojo se révèle comme une des meilleures séries jeunesse, ce qui se confirmera par la suite, mais ne connaîtra pas le succès qu'elle aurait mérité.
Le graphisme au départ hésite encore pour les couleurs, l'auteur essayant au départ les couleurs directes avant de se réorienter vers un classique dessin au trait rehaussé par la couleur. Mais les rondeurs des personnages sont déjà là, les enfants hauts comme trois pommes (et plus petits qu'une pile de crêpes, j'insiste).
Mais c'est surtout la tendresse, la douceur, l'empathie et l'humour qui sont à l'honneur dans cette excellente bd destinée à la jeunesse (amateurs de cynisme, retournez lire Houellebecq et laissez nous tranquilles). Tout est mignon tout plein, même si parfois, au détour d'une case, André Geerts décrit une réalité plus crue, plus réaliste (voir "La voie de la sagesse" ou "Les fleurs").
D'emblée, la série Jojo se révèle comme une des meilleures séries jeunesse, ce qui se confirmera par la suite, mais ne connaîtra pas le succès qu'elle aurait mérité.
