Jojo, tome 1 : Le temps des copains

J'ai toujours vu cette bande dessinée dans les bacs de ma médiathèque, croyant les avoir lu il y a longtemps, mais sans en garder de souvenirs, je pensais qu'il s'agissait d'un autre enfant espiègle dans l'univers scolaire, du genre “Petit Spirou” ou “Cédric”, séries dont je ne suis pas du tout fan. Une critique de Bdelhausse sur un tome de cette série m'a tout de même titillé et donné envie d'y voir plus près.

Et Jojo, c'est effectivement autre chose. le dessin est léger, un trait rond pour la bouille, une ligne floue, un trait pas très ferme, un peu nébuleux, des couleurs aquarellées aux tons rétros, on semble évoluer dans une nostalgie rêveuse. Dans ces jeux de l'enfance, un brin de tristesse semble émerger, et Jojo apprend à profiter des instants présents, des petits rien, c'est drôle et touchant, malin et généreux, bref, une belle découverte.