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Citations sur Les invisibles de Fougeret (6)

– Franchement, maman, c’est bizarre comme endroit…
– Pourquoi tu dis ça ? Tu n’aimes pas ?
– Bof… tu vas encore nous embarquer dans un truc pourri. Tu n’en as pas marre ? Il est vrai que mes frasques architecturales phagocytaient toute la famille.
– C’est un super endroit, tu as remarqué la vue de la falaise ? Pas de voisins, des bois tout autour, c’est super et ton père adore ! Elle avait réellement l’air inquiète.
– Écoute maman, tu m’as laissée toute seule pour répondre au téléphone. Je ne me suis pas sentie bien. Je ne vois pas pourquoi tu voulais que je vienne !
– Pour que tu voies en vrai. Tu trouves l’endroit comment ?
– Je ne sais pas trop. J’avais l’impression que des gens me regardaient aux fenêtres.
– N’importe quoi ! Avec le Bazaneix, tu devrais être habituée à l’ambiance des châteaux abandonnés ! On a toujours des impressions étranges au début, et puis ça passe… J’ai mis fin à l’échange en levant les yeux au ciel. Je minimisais volontairement. Je l’écoutais toujours, pourtant. Quelques années auparavant, alors qu’elle prenait des leçons de conduite, elle m’avait raconté avoir vu une femme en chemise au milieu d’un rond-point, qui chantait « Pour que tu m’aimes encore », le tube de Jean-Jacques Goldman interprété par Céline Dion. Elle avait immédiatement pilé. Le moniteur lui avait demandé pourquoi. Elle n’avait pas répondu, la femme avait disparu. Elle avait redémarré, très gênée et perturbée. Une autre fois, alors qu’elle visitait un vieil immeuble – en ruines naturellement –, elle avait vu une gamine vêtue de bleu, avec des cheveux blonds bouclés. Elle voulait sortir de la cave où elle était assise, recroquevillée sur elle-même. Une fois dehors, sa petite main s’était accrochée aux barreaux du soupirail. Mathilde était blême. Bien plus tard, alors que je dépouillais des archives pour ma thèse d’histoire, je suis tombée sur un fonds d’archives contenant une photo de cet immeuble. C’était une confiserie qui s’appelait alors « Aux bons enfants ». Devant la façade, une vingtaine d’enfants étaient assis. Peut-être que certains d’entre eux y avaient été maltraités… Mais là, j’étais aveuglée. Rien n’y faisait. J’ai balayé notre complicité en traitant tout cela comme des élucubrations. Mathilde s’est sentie trahie. Je restais sur ma position, même si aucun des enfants ne voulait nous voir nous lancer à nouveau dans un chantier titanesque qui nous absorberait tout entiers.
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J'avais regardé en l'air, comme souvent. Mais là quelque chose m'avait intriguée. Assis sur le côté, me faisant signe de la main, il y a avait un homme nu sur un toit. Sa peau était nacrée d'une couleur de bronze patiné. Il avait des petites cornes et des grandes ailes de chauve-souris. Il me regardait en souriant. Allongé sur le côté, appuyé sur un coude, la jambe opposée pliée, il était beau.
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Une autre fois, alors qu'elle visitait un vieil immeuble - en ruine naturellement -, elle avait vu une gamine vêtue de bleu, avec des cheveux blonds bouclés. Elle voulait sortir de la cave où elle était assise, recroquevillée sur elle-même. Une fois dehors, sa petite main s'était accrochée aux barreaux du soupirail.
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Beaucoup de gens me conseillaient de revendre ou de casser la vente, mais en France, la hantise n'est pas un vice caché (aux États-Unis, c'est un motif d'annulation de la vente).
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Il a remarqué immédiatement une silhouette derrière la fenêtre de la salle de bain. Je n'avais rien vu. La silhouette est blanche, de profil, on voit un visage, un buste et une main. C'est un homme, en hauteur, à quatre mètres vers le plafond. Il est si net.
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Et là, j'ai vu ce que je n'aurais jamais cru voir: dans un silence total, assourdissant , la silhouette noire, opaque, d'un homme grand, mince, avec de larges épaule. Son buste était de face, sa taille et ses jambes de profil. Sa silhouette a glissé, sans mouvement, du salon gothique à la salle à manger. J'étais paralysée par la peur.
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