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Critique de bran_601
Depuis les événements tragiques qui ont changé le jeune Dakeyras en Waylander l'assassin "le tueur du roi", celui-ci n'est plus qu'une âme tourmentée, une ombre rongée par les remords depuis le massacre de sa famille.
C'est un Waylander le vagabond qui nous est présenté au début du livre, un être égoïste qui n'aspire qu'a embrassé une mort qui s'obstine à se refuser à lui.
La rencontre du prêtre Dardalion, son alter-ego inversé, provoquera un déclic et tel un miroir sur son âme lui permettra de réveiller ce qu'il pensait éteint en lui, son humanité.
En songe, le fantôme du père de sa plus illustre victime lui confiera une quête de pardon pour expier ses actes passés.
Cette quête de l'armure de bronze, cette quête mortelle, peut lui offrir la rédemption et le repos éternel.
À mon sens, David Gemmel nous représente Waylander à la fois figure christique et ange vengeur, mais à sa manière.
Les hommes "âmes égarées" qui croiseront le chemin de Dakeyras, finiront également par faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes et se sacrifier pour sa cause.
Plutôt que d'y voir un cliché, où les erreurs d'un jeune romancier, j'y vois la créativité d'un auteur qui a associé à son antihéros une symbolique forte et bien que Waylander ne finisse pas en martyre, en quelque sorte on assiste à sa résurrection.
À noter que Waylander et Dardalion fonctionnent en vase communicant, Dardalion s'endurcit à mesure que Waylander redevient Dakeyras.
Pour moi Waylander est définitivement l'archange de la mort de la galerie des héros de Gemmell.
Il est à la fois le porteur d'espoir et le faucheur. C'est cette dualité que développe Gemmell dans son premier roman de sa trilogie, en nous présentant un personnage à la psychologie complexe mais possédant un don innée pour transformer le destin de tous les êtres qu'il croise. L'exemple de Dardalion en est le plus marquant.
Le paradoxe étant que s'il n'a aucune prise sur sa destinée, il a le pouvoir de révéler celle des autres...
Avec des personnages plus complexes, une histoire plus ambitieuse, un travail narratif exceptionnel, David Gemmell nous fait réellement ressortir de cette lecture avec des images plein la tête et l'envie de dévorer les prochains opus.
Excellent livre, parmi les plus aboutit de l'auteur, on pourra noter par contre un épilogue assez léger caractéristique de DG, cependant contrairement à d'autres romans du cycle Drenai, il existe un Waylander 2 et 3 qui peuvent se lire comme des suites directes.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
C'est un Waylander le vagabond qui nous est présenté au début du livre, un être égoïste qui n'aspire qu'a embrassé une mort qui s'obstine à se refuser à lui.
La rencontre du prêtre Dardalion, son alter-ego inversé, provoquera un déclic et tel un miroir sur son âme lui permettra de réveiller ce qu'il pensait éteint en lui, son humanité.
En songe, le fantôme du père de sa plus illustre victime lui confiera une quête de pardon pour expier ses actes passés.
Cette quête de l'armure de bronze, cette quête mortelle, peut lui offrir la rédemption et le repos éternel.
À mon sens, David Gemmel nous représente Waylander à la fois figure christique et ange vengeur, mais à sa manière.
Les hommes "âmes égarées" qui croiseront le chemin de Dakeyras, finiront également par faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes et se sacrifier pour sa cause.
Plutôt que d'y voir un cliché, où les erreurs d'un jeune romancier, j'y vois la créativité d'un auteur qui a associé à son antihéros une symbolique forte et bien que Waylander ne finisse pas en martyre, en quelque sorte on assiste à sa résurrection.
À noter que Waylander et Dardalion fonctionnent en vase communicant, Dardalion s'endurcit à mesure que Waylander redevient Dakeyras.
Pour moi Waylander est définitivement l'archange de la mort de la galerie des héros de Gemmell.
Il est à la fois le porteur d'espoir et le faucheur. C'est cette dualité que développe Gemmell dans son premier roman de sa trilogie, en nous présentant un personnage à la psychologie complexe mais possédant un don innée pour transformer le destin de tous les êtres qu'il croise. L'exemple de Dardalion en est le plus marquant.
Le paradoxe étant que s'il n'a aucune prise sur sa destinée, il a le pouvoir de révéler celle des autres...
Avec des personnages plus complexes, une histoire plus ambitieuse, un travail narratif exceptionnel, David Gemmell nous fait réellement ressortir de cette lecture avec des images plein la tête et l'envie de dévorer les prochains opus.
Excellent livre, parmi les plus aboutit de l'auteur, on pourra noter par contre un épilogue assez léger caractéristique de DG, cependant contrairement à d'autres romans du cycle Drenai, il existe un Waylander 2 et 3 qui peuvent se lire comme des suites directes.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
