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Critique de Le_chien_critique


Ou le choc des valeurs entre progrès et obscurantisme.

Le pacte de Loplad a été signé entre les humains, les chiles et les hodgqins, mettant fin à plus de 10 siècles de guerre. Un Aezir, race spatiale, leur propose d'explorer les deux satellites d'Héliale. L'occasion de résoudre l'énigme Omale ?

Le récit principal nous emmène dans les bagages d'une mission scientifique en route pour l'Aire hodgqine, afin de prendre place dans un hypothétique vaisseau spatial. le trajet est l'occasion d'approfondir la connaissance de la race hodgqine, restée jusqu'ici assez peu exploitée dans le cycle.
L'auteur s'attarde sur la faune, la flore et les paysages de cette partie du monde. Plusieurs dangers guetteront le trajet en gwilume jusque la station spationavale. le rythme est lent, permettant de nous immerger dans l'étrangeté hodgqine.

L'autre fil narratif nous fait découvrir les dessous politiques de Termina, la capitale tripartite de la grande Aire. Il finit de manière étrange, sans réelle fin. Mais il permet au roman d'aborder la question du progrès scientifique, de son apport à la civilisation et de la lutte contre l'obscurantisme, qu'il soit religieux, politique ou dû à l'isolement social des populations.

Quelques défauts, récurrents dans ce cycle, parsèment le texte : les personnages, à part Ipis, sont rapidement esquissés (mais font la part belle à la gente féminine), les péripéties du voyage sont vites résolues.

Roman d'aventure, voir scientifique comme au début du siècle dernier, il faut accepter le rythme - lent et descriptif - du voyage afin d'apprécier les subtilités d'Omale, puis vient le temps de la conquête spatiale, un peu plus rythmé, pages qui feront la joie des amateurs de pulps.
Petit plus, il n'est pas nécessaire d'avoir ingurgité les trois précédents romans pour s'y plonger.

Un voyage dépaysant.
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