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Critique de gloubik


Tout d'abord, merci à Babelio et à l'éditeur de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la masse critique mauvais genre de mars 2021.

Cette BD est l'adaptation du roman Les peaux-épaisses que je n'ai lu que récemment — en début d'année pour tout dire. :-) — et ça m'a paru une aubaine de lire la BD dans la foulée. Lecture faite, je n'en suis plus si sûr.

En effet, cette lecture du roman n'est pas assez ancienne pour qu'il ne me reste à l'esprit que de vagues images et plus assez fraîche pour que je puisse critiquer la corrélation entre roman et scénario. Il y a quant même quelques petites choses qui ont changé. le héros, Lark, ne part pas à l'aventure seul. Mais première divergence, dans le roman il est accompagné par Anson, un jeune chercheur en anthropologie ; dans la BD il a changé de sexe et prend le nom de Windy. Pour avoir l'occasion de la dessiner à poil sous la douche ? En tout cas, ce n'est pas pour y greffer une histoire d'amour. Car si Windy et Lark manquent de s'embrasser, Anson tombe amoureux d'une jeune peau-épaisse. Et il est aimé en retour. Certaines scènes ont été coupées et les retrouvailles comme les combats sur la station ont été édulcorés. Il en manque. Et je pense qu'il aurait bien fallu une trentaine de pages de plus rendre intégralement le roman. Non pas que j'aurais voulu une restitution du roman dans son intégralité, mais plutôt que, telle qu'est la BD, c'est trop rapide... Une comparaison inconsciente entre les deux oeuvres ? Peut-être.

Après le scénario, l'image. J'ai été surpris de découvrir que couverture et intérieur n'étaient pas du même dessinateur. Je ne sais pas si j'aurais apprécié toute la BD dessinée par Parel, mais la présence de planches non colorées en fin de volume me font dire que j'aurais préférer avoir tout l'album en N&B. Pourquoi ? Je ne pense pas que Stefani Renee ait fait du mauvais boulot. Les couleurs sont simplement trop claires pour donner une ambiance à la Blade Runner (le film). Elles seraient plutôt dans le style des albums de Valérian. Et je pense que l'histoire justifie plus les premières que les deuxièmes. Un dernier point, côté dessin cette fois-ci : je n'imaginais pas du tout les Peaux-épaisses avec cet aspect. Là, ils me font pensé à des humains qui auraient trop de peau — un peu comme des personnes ayant perdu beaucoup de poids et qui se retrouvent avec la peau qui pend — alors que je les imaginais plus avec une apparence de cosmonautes ou de scaphandrier moderne, légèrement anguleuse.

En bref : J'ai été heureux de découvrir cette version des Peaux-épaisses, même si quelques petites choses ne sont pas complètement à mon goût. Je pense d'ailleurs que je n'aurais pas eu le même ressenti si je n'avais pas lu le roman seulement 2 1/2 mois avant. Et encore ! L'éditeur a pris du retard. Vu la date de publication initiale, j'aurais la lire il y a déjà un mois.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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