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Serge Le Tendre (Autre)Pasquale Frisenda (Autre)
EAN : 9782731697858
104 pages
Les Humanoïdes associés (03/03/2021)
3.31/5   26 notes
Résumé :
Les Peaux-Epaisses sont des humains génétiquement modifiés pour travailler dans l’espace sans scaphandre. Lark est un ancien peau-épaisse, devenu mercenaire après s’être fait retirer sa peau aux propriétés exceptionnelles. Lorsqu’il reçoit un message codé de son ancien clan, il n’hésite pas une seconde et se lance à leur recherche, aidé de Windy, une étudiante en anthropologie. Il comprend qu’ils ne sont pas les seuls sur les traces du clan : un groupe de mercenair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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BD SCIENCE-FICTION / NEW SPACE OPERA.
Pendant que Laurent Genefort continue de nous faire explorer son univers de la Panstructure, Serge le Tendre et Pasquale Frisenda nous offre une grosse adaptation en 100 pages de roman "Peaux Épaisses" dans lequel deux mercenaire se battent pour sauver ou pour éliminer les premiers de corvées mutants qui dérangent le business non éthique plein de crimes contre l'humanité de ceux qui croient être tout. On peut mettre en avant ou passer sous silence les choix d'adaptation parfois maladroits, mais cela reste un beau boulot pour une belle histoire...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Les éditions Critic et Les Humanoïdes Associés ont uni leurs forces pour publier une adaptation du roman space opera de Laurent Genefort : Les Peaux Épaisses. Avec rien moins que Serge le Tendre au scénario et le dessinateur italien Pasquale Frisenda au crayon (ou son équivalent numérique).

Je n'ai pas lu le roman en question, mais la BD m'a beaucoup plu. On retrouve quelques motifs « Genefort » que j'ai repérés dans la trilogie Spire. Par exemple une grande imagination pour les vies extraterrestres : les « méduses » habitants d'une planète gazeuse, les Peaux-épaisses – humains génétiquement modifiés pour pouvoir vivre dans l'espace sans scaphandre et braconnés pour leur peau. Aussi, la structure sociale ultracapitaliste où les multimondiales jouent les chefs d'orchestre (ça ressemble à notre monde actuel, du coup). Et évidemment, les fameuses portes de Vangk, créées par une espèce disparue il y a des éons et permettant de se déplacer instantanément dans l'espace (l'interjection « putevangk ! » est là aussi lol).

L'histoire est intéressante et plutôt palpitante, assez thriller policier dans l'espace. Un ancien des forces spéciales et une étudiante très gothique (on se croirait dans Millénium) sont pourchassés par une équipe de tueurs à gage qui ont pour mission de détruire un clan de peaux-épaisses. Qui a commandité la mission ? Quel secret cachent nos deux héros ? Je ne vous le dirais pas. J'en ai découvert un mais ai pris l'autre en pleine face et ça fait mal.

J'ai beaucoup aimé le dessin. Les scènes spatiales sont baroques, agréablement surchargées. Et les dessins de personnages m'ont fait penser à Frank Miller (c'est un super compliment dans ma bouche).
Je remercie Babelio, Masse Critique, Critic et les Humanoïdes Associées sans qui je ne serais pas ici en ce moment (zut je me gourre de discours).
Non sans rire c'est sympa d'avoir gagné cette BD.
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Fruit du partenariat renouvelé entre les éditions Critic et les Humanoïdes associés, la bande dessinée Peaux-Épaisses est l'adaptation en 2021 du roman éponyme de Laurent Genefort datant de 1992, par Serge le Tendre, Pasquale Frisenda et Stefani Rennee.

Course-poursuite au fin fond de la galaxie
L'histoire est celle de Lark, mercenaire surentraîné au service d'entreprises multimondiales, qui en a finalement marre de faire les basses besognes sur des planètes reculées et décide de passer la main. Pour cela, il doit disparaître au risque de représailles évidemment. Quelques temps plus tard, victime de rêves censés le mener vers son peuple d'origine, il tombe sur l'archiviste Windy qui fait des recherches sur un clan de « Peaux-Épaisses », des humains transformés pour affronter n'importe quelle condition de travail dans la galaxie, notamment dans des conditions sans atmosphère. Utilisés pendant longtemps comme des forçats, ils semblent avoir disparus. Or, un autre personnage les recherche également, bien moins recommandable celui-là, Roko, qui se fait de l'argent en revendant chèrement ces peaux arrachées à leur propriétaire… du coup, on n'est pas sûr de leur persistance, de leur aspect et de leur volonté, mais ces Peaux-Épaisses sont recherchés par tout le monde !

Space opera à l'ancienne
Dans le dessin comme dans l'adaptation scénaristique, les auteurs font le choix du « space opera à l'ancienne ». L'intrigue est assez linéaire, à part vis-à-vis des quelques pages d'introduction ; la recherche graphique n'est pas forcément très heureuse (vaisseaux, design des Peaux-Épaisses, grâce des visages…) ; la philosophie développée est assez rudimentaire (des mercenaires qui se trahissent ou qui obéissent). L'enjeu ne réside pourtant pas dans la recherche au long cours de ces Peaux-Épaisses, puisque c'est une question réglée en bien peu de temps, à côté de l'intérêt qu'ils suscitent et de leur habilité à se dissimuler jusqu'à maintenant. Il ne s'agit pas non plus de comprendre les différentes composantes de cette partie de la galaxie, puisque les personnages secondaires ne sont quasiment pas développés et le contexte notamment économique est à peine esquissé (on parle bien peu des multimondiales qui dominent différentes planètes même si on les devine, notamment par les actions de la Colexo). du coup, le scénario de cette adaptation se concentre sur le trio Lark, Roko et Windy (le Anson original a été féminisé ici), l'important est en effet de voir les relations et contrastes entre ces trois personnages aux intérêts différents. Pourtant, malgré le nombre très appréciable de pages, on en sait somme toute trop peu sur le passé (et le passif) de ces personnages, qui semblent pourtant avoir traîné leurs guêtres un peu partout.

En somme, l'adaptation BD de Peaux-Épaisses remplit sûrement le contrat fixé par son côté « adaptation » justement, mais sa lecture laisse quand même un arrière-goût de manque de peps et de complexité, ce qui est bien dommage.
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Comme dirait le roi Loth, dans Kaamelott, "non, y'a pas à tortiller du fion, j'aime pas".

Je remercie néanmoins les Humanoïdes Associés et Babelio, pour cette bd reçue dans le cadre de Masse Critique. Adaptation du roman éponyme de Laurent Genefort, "Peaux Epaisses" est scénarisée par Serge le Tendre et dessinée par Pasquale Frisenda. Je ne connais pas le roman, donc je ne ferais pas de comparaisons, mais vu son auteur et l'éditeur de la bd, on s'attend bien sûr à de la SF pure et dure.

Le récit met en scène la traque, par une équipe de mercenaires, de Lark, un ancien peau-épaisse, lui-même redoutable soldat. Les peaux-épaisses sont des humains génétiquement modifiés, dotés d'une "super-peau", qui leur permet de pouvoir évoluer dans le vide spatial, sans scaphandre. Logiquement, ils sont employés pour les sales besognes, mais également chassés, car leur épiderme se monnaye fort cher. Ils sont donc relativement en voie de disparition. Lark, aidé par une étudiante en anthropologie, est à la recherche de son clan, afin de renouer des liens avec ses origines.

Certes, je ne connais pas le roman original, mais je ne pense pas que cette bd lui rende hommage. Entre les dessins sans âmes de Frisenda, l'absence totale de développement des personnages, de leurs motivations, (si ce n'est l'utilisation de gros clichés), les ficelles scénaristiques éculées et la platitude globale du récit, il ne reste guère que l'univers (du pur space opéra) pour susciter un peu d'intérêt chez l'amateur de SF (le concept des peaux-épaisses, la planète des méduses géantes...)

Je suis surpris que les Humanos, qui ont un vrai amour de la SF, ait pu éditer un scénario si basique de Serge le Tendre, qui a pourtant un talent incontestable. En plus, en 96 pages, il y avait largement le format pour faire quelque chose de qualité. Est-ce dû aux faiblesses du roman d'origine ? Peut-être, mais rien que visuellement, il y avait de toute façon la possibilité de faire mieux.






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Tout d'abord, merci à Babelio et à l'éditeur de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la masse critique mauvais genre de mars 2021.

Cette BD est l'adaptation du roman Les peaux-épaisses que je n'ai lu que récemment — en début d'année pour tout dire. :-) — et ça m'a paru une aubaine de lire la BD dans la foulée. Lecture faite, je n'en suis plus si sûr.

En effet, cette lecture du roman n'est pas assez ancienne pour qu'il ne me reste à l'esprit que de vagues images et plus assez fraîche pour que je puisse critiquer la corrélation entre roman et scénario. Il y a quant même quelques petites choses qui ont changé. le héros, Lark, ne part pas à l'aventure seul. Mais première divergence, dans le roman il est accompagné par Anson, un jeune chercheur en anthropologie ; dans la BD il a changé de sexe et prend le nom de Windy. Pour avoir l'occasion de la dessiner à poil sous la douche ? En tout cas, ce n'est pas pour y greffer une histoire d'amour. Car si Windy et Lark manquent de s'embrasser, Anson tombe amoureux d'une jeune peau-épaisse. Et il est aimé en retour. Certaines scènes ont été coupées et les retrouvailles comme les combats sur la station ont été édulcorés. Il en manque. Et je pense qu'il aurait bien fallu une trentaine de pages de plus rendre intégralement le roman. Non pas que j'aurais voulu une restitution du roman dans son intégralité, mais plutôt que, telle qu'est la BD, c'est trop rapide... Une comparaison inconsciente entre les deux oeuvres ? Peut-être.

Après le scénario, l'image. J'ai été surpris de découvrir que couverture et intérieur n'étaient pas du même dessinateur. Je ne sais pas si j'aurais apprécié toute la BD dessinée par Parel, mais la présence de planches non colorées en fin de volume me font dire que j'aurais préférer avoir tout l'album en N&B. Pourquoi ? Je ne pense pas que Stefani Renee ait fait du mauvais boulot. Les couleurs sont simplement trop claires pour donner une ambiance à la Blade Runner (le film). Elles seraient plutôt dans le style des albums de Valérian. Et je pense que l'histoire justifie plus les premières que les deuxièmes. Un dernier point, côté dessin cette fois-ci : je n'imaginais pas du tout les Peaux-épaisses avec cet aspect. Là, ils me font pensé à des humains qui auraient trop de peau — un peu comme des personnes ayant perdu beaucoup de poids et qui se retrouvent avec la peau qui pend — alors que je les imaginais plus avec une apparence de cosmonautes ou de scaphandrier moderne, légèrement anguleuse.

En bref : J'ai été heureux de découvrir cette version des Peaux-épaisses, même si quelques petites choses ne sont pas complètement à mon goût. Je pense d'ailleurs que je n'aurais pas eu le même ressenti si je n'avais pas lu le roman seulement 2 1/2 mois avant. Et encore ! L'éditeur a pris du retard. Vu la date de publication initiale, j'aurais la lire il y a déjà un mois.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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critiques presse (3)
Syfantasy
16 juillet 2021
Peaux-Epaisses aux éditons Critic – Humanoïdes associés a su restituer fidèlement un space-opera extrêmement rythmé par l’action et le sang tout en ouvrant aux nouveaux lecteurs la porte du vaste univers de Laurent de Genefort !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Bedeo
02 juin 2021
Adaptation réussie d’un roman SF de Laurent Genefort.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDZoom
17 mai 2021
Ce second ouvrage né de la récente union des Humanoïdes associés et des éditions Critic nous invite à savourer les pages réalisées par l’un des meilleurs dessinateurs italiens de sa génération : Pascuale Frisenda.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’univers nous prend beaucoup et nous offre peu.
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L'espace est infini et il est notre milieu. Ils ne nous retrouveront pas.
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Vidéo de Laurent Genefort
Lecture de Laurent Genefort : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
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