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Critique de ghislainemota


Vous vous promenez dans la ville grouillante de monde et marchez en suivant machinalement les passants. D'un coup votre oeil se pose sur un mur tagué qui vous interpelle. Là, vous vous indignez devant le vandalisme de votre ville. Et bien ce mépris des forbans urbains n'a plus lieu d'être.
Les graffeurs ont désormais leurs lettres de noblesse. Qu'ils soient "king" ou inconnus, leur mouvement se veut avant tout contestataire. le street art veut inventer une nouvelle ville plus poétique ou jouer avec le spectateur comme MTO et ses trompe-l'oeil. Investissant les lieux tels que les trains, les murs, les façades d'immeubles, les zones interdites ou isolées, les taggueurs s'expriment hors musées pour dénoncer les travers de notre société.
Pochoirs, bombes, creusements au marteau-piqueur, les artistes déploient un imaginaire qui va du gigantisme au minimalisme comme Slinkachu détournant les déchets. Peu importe que les pièces, terme pour oeuvres, soient éphémères, l'artiste veut s' exprimer malgré les dangers.
L'art urbain devenu un mouvement planétaire créatif pousse donc les limites de l'art.
Cet ouvrage très instructif parle au lecteur d'un monde spécifique qui lui permettra d'ouvrir son horizon artistique. Dommage que les pièces d'Ernest Pignon-Ernest ne soientpas évoquées dans ce livre de vulgarisation. D'autres artistes plus jeunes tels Banksy, JR ou Jenkins ont donc pris place dans notre monde contemporain.
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