« Les mensonges, ça fait pourrir le coeur. » C'est ce que je disais à mes enfants pour les convaincre de dire la vérité.
Ce que tu gardes à l'intérieur te reste sur le coeur… C'est ce qui est arrivé dans la famille Fairclough où va enquêter l'inspecteur Linley, un tissu de mensonges qui gâte l'ensemble des relations familiales au point d'y suspecter un assassin.
Cette ronde des mensonges n'est pas une danse endiablée, c'est plutôt une valse lente, très lente, une histoire qui se traîne sur plus de 650 pages en grand format. Peut-être l'ai-je trouvée longue parce que j'avais du mal à croire à l'intrigue de départ, l'homme trouvé noyé dans le hangar à bateau.
Je veux bien qu'une main malfaisante ait pu desceller des pierres, mais comment croire que ce soit l'oeuvre d'un meurtrier ? Combien de personnes se tuent en tombant d'un quai, dans un mètre d'eau ?
J'ai apprécié quand même de retrouver la tribu des personnages d'
Elizabeth George et de me promener dans le décor mélancolique la région des lacs, près de la frontière de l'Écosse.
Tout n'est pas que tranquillité dans ce cadre bucolique, on y retrouvera une panoplie de drames humains : un homme qui a rompu avec sa femme pour vivre avec un autre homme, un adolescent perturbé, des enfants illégitimes et des femmes tourmentées par le désir d'enfant, des couples qui se forment et se défont.
À vous de décider si vous voulez entrer dans la ronde…
Commenter  J’apprécie         412