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Critique de Fortuna


Après avoir fait plusieurs fausses couches, Deborah Saint James, jeune photographe londonienne, ne veut pas baisser les bras et refuse l'idée d'adopter un enfant comme lui suggère son mari. Alors qu'elle s'est réfugiée à la National Gallery pour échapper à une pluie diluvienne, elle rencontre un pasteur, Robin Sage devant un tableau de Leonard de Vinci, La Vierge et l'enfant. Elle lui confie ses soucis et il lui propose de venir le voir dans le Lancashire, le grand air étant favorable à la réflexion… Troublée Rebecca décide d'y emmener son mari et réserve une chambre dans une auberge de Winslough, le village de Robin Sage. Mais à peine arrivés, ils apprennent le décès de ce dernier, mort empoisonné. La police locale a conclu à une mort accidentelle. Mais le constable qui a signé la déposition, Colin Shepherd n'est autre que l'amant de Juliet Spence qui a servi le plat empoisonné au malheureux pasteur…

St James a des doutes et fait appel à son ami aristocrate, l'inspecteur Lynley de la New Scotland Yard pour relancer l'enquête. L'occasion de faire le tour des habitants d'un village pas si paisible que ça et de faire resurgir les secrets du passé. Au-delà de l'affaire policière, c'est le thème de la maternité dans tous ses excès qui est exploré à travers plusieurs figures de femmes : la stérilité, l'adoption, la mort tragique du nourrisson, l'amour maternel, la mère immature, mais toujours ce lien unique désiré ou non, qui bouleverse leurs vies. Certaines sont prêtes à tout pour satisfaire leur désir d'enfant …piéger un homme, défier la nature, kidnapper un bébé, changer d'identité, tuer. Rien ne peut arrêter une femme en mal d'enfant.
Un très bon polar qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Et si ce séjour dans cette région ventée du nord de l'Angleterre s'est révélé moins serein que prévue pour Deborah, du moins lui a-t-elle permis d'avancer dans ses propres questionnements.
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