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Critique de Clana
Au début de cette histoire, nous faisons la connaissance d'Hannah, qui possède l'étrange particularité d'entendre les pensées des personnes qu'elle côtoie. Ce "super pouvoir" lui fait découvrir que son beau-père a probablement commis un meurtre. Pour la protéger, sa mère l'emmène sur une île au nord des Etats-Unis, où l'une de ses amies devra l'héberger, pendant qu'elle-même ira au Canada leur préparer une vie nouvelle.
Or, l'amie ne vient pas au débarcadère du ferry, et la mère d'Hannah (devenue Becca) restera injoignable...
Un début prometteur, une oeuvre d'une auteure de polar réputée...voilà qui avait de quoi assurer une lecture passionnante...
Or, non en fait.
Après les quelques pages de mise en place de l'intrigue, on se rend compte qu'on a basculé dans un roman pour ados sans trop comprendre comment on en est arrivé là.
Le pouvoir de Becca de lire dans les pensées passe complètement au second plan, la disparition de la mère et le meurtre de départ, n'en parlons pas, il n'en sera plus jamais question!
Et on se retrouve à suivre cette jeune fille dans ses préoccupations de lycéenne, les cours, les amours naissantes, les rivalités, quelques thèmes survolés (drogue, alcool, maladie...), un accident mystérieux qui va venir prendre le relai de l'intrigue de départ, et une fin qui n'en est pas une et annonce la suite de la série, sans franchement donner envie de la poursuivre.
On ne peut qu'être frustré que l'auteure n'ait pas davantage exploité son idée de départ, et la bascule dans le roman "young adult" semble assez maladroite, d'autant plus que le style d'Elizabeth George est très maîtrisé et mature.
Un élément sauve toutefois de la totale déception: la description de l'île de Whidbey, pour laquelle on ressent l'attachement de l'auteure, qui parvient à en faire quasiment un personnage à part entière. Parcourant ses villes et ses villages, ses côtes sauvages et ses forêts, on fait en parcourant ces 400 pages, si ce n'est une plongée dans un thriller haletant, au moins un voyage dépaysant.
Or, l'amie ne vient pas au débarcadère du ferry, et la mère d'Hannah (devenue Becca) restera injoignable...
Un début prometteur, une oeuvre d'une auteure de polar réputée...voilà qui avait de quoi assurer une lecture passionnante...
Or, non en fait.
Après les quelques pages de mise en place de l'intrigue, on se rend compte qu'on a basculé dans un roman pour ados sans trop comprendre comment on en est arrivé là.
Le pouvoir de Becca de lire dans les pensées passe complètement au second plan, la disparition de la mère et le meurtre de départ, n'en parlons pas, il n'en sera plus jamais question!
Et on se retrouve à suivre cette jeune fille dans ses préoccupations de lycéenne, les cours, les amours naissantes, les rivalités, quelques thèmes survolés (drogue, alcool, maladie...), un accident mystérieux qui va venir prendre le relai de l'intrigue de départ, et une fin qui n'en est pas une et annonce la suite de la série, sans franchement donner envie de la poursuivre.
On ne peut qu'être frustré que l'auteure n'ait pas davantage exploité son idée de départ, et la bascule dans le roman "young adult" semble assez maladroite, d'autant plus que le style d'Elizabeth George est très maîtrisé et mature.
Un élément sauve toutefois de la totale déception: la description de l'île de Whidbey, pour laquelle on ressent l'attachement de l'auteure, qui parvient à en faire quasiment un personnage à part entière. Parcourant ses villes et ses villages, ses côtes sauvages et ses forêts, on fait en parcourant ces 400 pages, si ce n'est une plongée dans un thriller haletant, au moins un voyage dépaysant.
