A Picharol, hameau auvergnat, en août 1914 six jeunes gens tous âgés de moins de vingt-cinq ans sont mobilisés. Ils se font la promesse de construire un monument pour que ceux qui seront morts au combat ne soient pas oubliés. Pendant plus de quatre ans, le village se vide de ses jeunes gens, la guerre devient hécatombe. Ceux qui reviennent sont marqués dans leur corps, leur chair et surtout leur tête. Portrait d'un village d'il y a cent ans, une vie en vase clos, isolée, portrait d'une génération sacrifiée.
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