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Critique de Frunny
Alain Gerber (1943- ) est un romancier français "notoirement méconnu". Auteur prolifique de romans, de récits, de nouvelles, régulièrement distingués par des prix. Spécialiste unanimement apprécié du jazz dont il fut, des lustres durant, un chantre passionné et passionnant sur les ondes de Radio France (on lui doit notamment la série "Le Jazz est un roman"), il compte parmi les écrivains les plus originaux de ce temps.
«Mylenya ou la Maison du silence» (1991) est le premier d'une série de cinq livres qui se dérouleront tous dans le pays imaginaire, ressemblant à la Grèce.
Un petit village éloigné de tout dans un pays indéterminé (qu'on pourrait situer en Grèce, en Turquie ou en Syrie). Y vivent Anton (8 ans), jeune garçon solitaire; Kosma (23 ans), son frère revenu brisé des champs de bataille, et leurs parents.
Cet équilibre instable est un jour bouleversé par l'arrivée soudaine d'une "apparition", une "déesse des vieux livres": Mylenya.
Anton en est transfiguré, changé à jamais. Mylenya devient "l'autre nom de son âme".
Mais Kosma commet l'irréparable, l'incompréhensible; il tue Mylenya.
La cohabitation devient impossible, Anton quitte le village et démarre une vie d'errance, de rencontres et d'apprentissage.
Une longue et sinueuse route sur laquelle Mylenya l'accompagnera car elle est son âme.
Journalier payé à la tâche, engagé volontaire dans l'armée pendant 8 ans, il rencontrera finalement l'Amour d'Hyllidya qui tentera d'effacer -sans succès- Mylenya.
J'avoue avoir été déstabilisé par cette oeuvre qui tranche radicalement avec "Le Faubourg des coups de trique" et autres romans musicaux de l'auteur.
Une oeuvre dense, originale, empreinte de nostalgie.
Un roman aux résonances philosophiques (Bibliques ?)
Un bon moment de lecture .
«Mylenya ou la Maison du silence» (1991) est le premier d'une série de cinq livres qui se dérouleront tous dans le pays imaginaire, ressemblant à la Grèce.
Un petit village éloigné de tout dans un pays indéterminé (qu'on pourrait situer en Grèce, en Turquie ou en Syrie). Y vivent Anton (8 ans), jeune garçon solitaire; Kosma (23 ans), son frère revenu brisé des champs de bataille, et leurs parents.
Cet équilibre instable est un jour bouleversé par l'arrivée soudaine d'une "apparition", une "déesse des vieux livres": Mylenya.
Anton en est transfiguré, changé à jamais. Mylenya devient "l'autre nom de son âme".
Mais Kosma commet l'irréparable, l'incompréhensible; il tue Mylenya.
La cohabitation devient impossible, Anton quitte le village et démarre une vie d'errance, de rencontres et d'apprentissage.
Une longue et sinueuse route sur laquelle Mylenya l'accompagnera car elle est son âme.
Journalier payé à la tâche, engagé volontaire dans l'armée pendant 8 ans, il rencontrera finalement l'Amour d'Hyllidya qui tentera d'effacer -sans succès- Mylenya.
J'avoue avoir été déstabilisé par cette oeuvre qui tranche radicalement avec "Le Faubourg des coups de trique" et autres romans musicaux de l'auteur.
Une oeuvre dense, originale, empreinte de nostalgie.
Un roman aux résonances philosophiques (Bibliques ?)
Un bon moment de lecture .
