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Critique de jeunejane


La narratrice nous raconte son histoire à la première personne.
Abandonnée sur le bitume dans un cageot de framboises, elle est recueillie dans un couvent de soeurs moniales.
Elle nous avoue vite sa particularité : elle est blanche, tellement blanche qu'elle en est albinos.
Ce petit enfant reçoit un patronyme donné par les bonnes soeurs : Laudes-Marie Neigedaoût.
Elle est envoyée dans les Pyrénées chez Léontine qui m'a fait penser à Madame Rosa dans "La vie devant soi" de Romain Gary. Cette période se passe pendant la seconde guerre mondiale et en 1945, certains enfants juifs retrouvent leurs parents et leurs prénoms réels.
Tout comme la noyade d'Antonin avec ses poches remplies de cailloux m'a fait inévitablement penser au suicide de Virginia Woolf.
Après la mort de Léontine, Laudes-Marie aboutira chez un couple d'aubergistes dont le mari voue un culte barbare à l'ours. Cela ne lui portera pas chance.
De fil en aiguille, Laudes-Marie arrivera dans un manoir assez bizarre , puis dans un bordel champêtre comme bonne et dans un bistrot de gare.
Voici pour le côté des faits mais le plus étonnant chez Sylvie Germain, c'est son imagination, son style d'écriture et ses scènes crues et originales.
On peut dire que j'ai découvert une auteure pas commune du tout et certainement pas ennuyeuse à lire.
De plus, Sylvie Germain ne manque pas d'humour et de distance dans des scènes qui pourraient sembler dramatiques. Cela ajoute une petite touche d'humour noir que j'ai apprécié.

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