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Critique de Er-et-cel


J'avais choisi ce livre parce-que les critiques (5) étaient bonnes, qu'il parlait de l'histoire birmane et indienne. de la colonisation anglaise également. C'est ce que j'avais compris..

Commençons par le positif. Il y en a peu: le style est lisible, la langue est simple et sans fioritures. Evidemment ce n'est que de la traduction mais, heureusement, elle est correcte.

Hélas, en guise de bon roman, ce n'est qu'une saga fade, sans suspense, avec des dialogues creux comme ceux que l'on trouve dans les romans rose pour midinettes. le héros est pauvre puis il devient riche à force de travail, d'économies etc.. il se marie et a des enfants, évidemment beaux, intelligents, MAIS aux personnalités tranchées. Et puis, les enfants grandissent, et on raconte leurs vies, leurs amours etc.. Je m'ennuyais autant que si je regardais un feuilleton TV du genre Amour, gloire et beauté ou une autre saga du même style.
Sans doute parce-que la période décrite est trop étendue, que les personnages sont très nombreux, que le coeur de l'histoire se déplace sans cesse, entre Rangoon, Calcutta, l'île de Penang (Malaisie).. Sans doute parce-que l'auteur a voulu trop étreindre qu'en définitive il n'a fait qu'un pauvre roman de gare.. un roman bâclé, aux événements survolés, aux dialogues ternes et insipides.

Je me disais: au moins, je vais découvrir des aspects intéressants de l'histoire birmane, de la vie locale. Que nenni !
La documentation de l'auteur est aussi pauvre que ses dialogues. Quelques pages sur l'exploitation du teck en haute Birmanie, quelques autres sur la découverte du pétrole au bord de l'Irrawady, toutes aussi documentées que celles que vous pourriez trouvez dans Madame Figaro ou le journal de Tintin.. Et puis on passe, on change de lieu, de centre d'intérêt.. Circulez, y'a plus rien à voir ici!
Pour l'histoire de la Birmanie et de l'Inde, c'est aussi peu approfondi. Rien n'est détaillé ni fouillé. Il reste un sentiment de n'avoir lu que des généralités.

Bref, sur 660 pages, il y a peut-être 50 pages qui m'ont intéressé. C'est vraiment dommage car peu de gens ont écrit de romans ayant pour cadre la Birmanie contemporaine.
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