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Critique de saigneurdeguerre


Paris. Juin 1944.

Sur dénonciation pour marché noir, la jolie Jeanne a été arrêtée par la police… Chez elle, point de cochonnailles, de fromages, de caviar ou de poules… Ce que les poulets ont trouvé est bien plus grave pour la jeune fille : une musette de grenades et trois revolvers…

Mais pourquoi les flics ne la livrent-ils pas à la Gestapo ? Probablement que le commissaire se tâte : les temps changent… Lui aussi devrait peut-être songer à changer de camp…

En attendant, Jeanne est en cabane.

Arrive alors un drôle d'olibrius. Fraîchement arrêté, des bijoux plein les poches, trois mille francs en liquide et des valises d'antiquaire, l'homme ne manque pas de bagout et ne tarde pas à engager la conversation avec Jeanne puisque le voilà enfermé dans la même cage au commissariat.
Profitant de ce que les policiers courent aux abris suite à une alerte aérienne, par ruse, notre malandrin, François, parvient à s'échapper, entraînant sur les toits, la délicieuse Jeanne…

Critique :

Gibrat est un auteur contemporain exceptionnel qui assume tout ; scénario, dessin, mise en couleur. Il excelle à tous les niveaux. Son scénario tient parfaitement la route, le dessin et les couleurs donnent lieu à de vrais tableaux de maître.

On retrouve une ambiance hyper réaliste dans un Paris occupé, reproduit aussi fidèlement que possible.

Les personnages sont très attachants et leurs comportements très humains. Cette « petite » histoire imaginaire tirée de la GRANDE HISTOIRE a le mérite de donner un bel aperçu de la vie à Paris en juin 1944, alors que les alliés ont débarqué en Normandie et que leurs bombardements aériens s'intensifient sur tout ce qui est transports.

A savourer, à déguster, ce n'est pas tous les jours qu'un auteur de BD peut se targuer d'être un immense artiste aux talents multiples, tous plus aboutis les-uns que les autres.
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