AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marielabrousse1


Ma relecture de Neuromancien m'a bigrement donné l'envie de me lancer dans ses suites, moins connues, mais qui ont diablement bien profité du dépoussiérage d'Au diable vauvert.

Le roman est divisé en trois sous-intrigues qui ne se rejoindront que très tard. D'un côté, Turner, un mercenaire, doit exfiltrer un employé d'une grande entreprise de biotechnologie. de l'autre, Marly, ex-acheteuse d'art déchue, se retrouve chargée de retrouver l'origine de mystérieuses oeuvres d'art. Enfin, Bobby, dit Comte Zéro, un jeune hackeur débutant, voit sa première opération prendre une direction calamiteuse.

Première surprise après être passée (deux fois) à travers Neuromancien : j'ai eu presque autant de difficultés à me plonger dans ce deuxième tome que dans le premier – peut-être parce que je ne bénéficiais pas, cette fois-ci, de l'effet relecture. Peut-être aussi parce que l'univers dépeint par Gibson a finalement peu à voir avec ce qu'en a retenu par la suite l'esthétique cyberpunk. Après la cité spatiale rastafari de Neuromancien, place aux dieux vaudous et aux galeries d'art parisiennes. Mais si vous vous lancez dans Comte Zéro, il y a de grandes chances que vous ayez déjà lu et aimé Neuromancien, et donc que vous finissiez comme moi par vous laisser emporter.

L'histoire se déroule sept ans après Neuromancien, on ne croisera presque aucun personnage du premier tome et les événements qui s'y sont déroulés ne sont évoqués que très vaguement. Cela pourrait laisser penser que Comte Zéro est une histoire totalement indépendante qui se déroule dans le même univers. Toutefois, beaucoup d'éléments indiquent que ce qui s'est passé dans Neuromancien a une incidence cruciale sur les trois sous-intrigues de Comte Zéro et la façon dont elles sont reliées… au point que je suis vraiment heureuse de l'avoir relu peu de temps auparavant, sinon, j'aurais eu l'impression de passer complètement à côté.

Bref, c'est aussi grandiose qu'ardu. Aussi ne tarderai-je pas trop à me lancer dans le troisième opus, Mona Lisa disjoncte (nouvelle traduction du titre), tant que la lecture des deux précédents reste encore fraîche.
Commenter  J’apprécie          432



Ont apprécié cette critique (43)voir plus




{* *}