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Critique de Deslivresalire


Léonard Mathieu n'est pas un enfant comme les autres.

C'est un colosse, mais un colosse fragile. Parce qu'il lui manque des cases disent ses camarades de classe.
Surtout ceux qui le harcèlent et le rackettent.

C'est plutôt à cause de ce qui lui est arrivé quand il était petit, pense-t-il.
En tout cas c'est ce que lui dit Mona, sa mère adoptive, qui l'a trouvé dans un fossé à l'âge de 5 ans.
Avec ses quelques amis, Léonard fait de son mieux pour supporter tout ça. Et en attendant, il pense au jour où il pourra aller à Glen Affric, en Ecosse, pour rejoindre son frère qui est parti 16 ans plus tôt et qu'il ne connait pas, mais qu'il idéalise et prend en exemple.

Seulement, Léonard, il ne faut pas non plus le pousser à bout. Parce qu'il ne sait plus se contrôler sinon. Et lorsque cela arrive, les conséquences peuvent être dramatiques.

A mon avis :
Bon, clairement, on est dans un roman de Karine Giébel dès les premières pages !

Des personnages ciselés, profonds, intéressants et auxquels on s'attache rapidement.
Des situations sombres, injustes ou glaçantes, comme dans ses histoires habituelles et une façon de les raconter qui oblige le lecteur à s'accrocher au récit et à tourner les pages.
Et d'injustice il est bien question dans ce nouveau roman. Celle des hommes, qui s'acharnent, par facilité ou par bêtise et qui ne savent pas s'arrêter ni revenir en arrière.

Au fil des pages, même quand la situation semble s'améliorer, on sent bien que ça ne peut pas durer et que de nouveaux rebondissements vont venir ternir le tableau.
Et on n'est pas déçu, d'autant qu'on ne voit pas forcément le coup venir...

Cependant, avant cela, il a fallu poser le décor, les personnages, les situations, les sentiments et les espoirs de chacun.
Cette première partie est un peu longue à mon goût, notamment en ce qui concerne la vie de Léonard et ses ennuis quotidiens, ses faiblesses. Il aurait sans doute été possible de raccourcir un peu ces présentations, sans nuire à la bonne compréhension du lecteur, d'autant que le livre est un pavé.

J'avais déjà ressenti cela dans une précédente lecture de KG (Toutes blessent, la dernière tue), il faut croire que c'est un procédé de l'auteur, qui a tendance peut-être à cerner complètement le caractère de ses personnages principaux avant d'entrer dans le vif du sujet.

Je vous rassure néanmoins, point d'ennui pour autant. Peut-être plutôt de l'impatience à entrer dans le dur du récit.

Après cela, ce n'est plus que du bonheur, et les pages se tournent à grande vitesse et l'action est permanente jusqu'à la fin.

Et comme à chaque fois, c'est un roman qui est lu à la vitesse de l'éclair !

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