Avec les romans de
Karine Giebel, dès les premières pages je sais tout de suite qu'elle va me faire sortir de ma zone de confort. Et le roman
Glen Affric ne fait pas exception, j'ai été mal a l'aise bien des fois.
L'auteure a l'art de choisir ses personnages avec minutie, de les travailler avec énormément de soin.
Elle fait a chaque page basculer la balance dans le camp du bien ou dans le camp du mal. Elle arrive a garder un équilibre qui ne fait jamais basculer entièrement cette balance d'un côté ou de l'autre.
Une fois encore, au bout de quelques pages, je me suis posée la question de savoir si j'arrêterai ou non ma lecture. Je savais, je sentais que j'allais souffrir en lisant ce roman. Je crois être passée par bien des émotions : la peine, la joie, le dégoût, l'espoir,....
Je pense que
Karine Giebel connait la nature humaine dans son intégralité. Elle arrive à montrer ce que l'homme peut de pire mais également ce qu'il peut de mieux.
Un roman prenant, addictif, qui ne peut laisser le lecteur indifférent.
Je savais que je ne sortirai pas indemne de ma lecture. En tout cas
Karine Giebel est une auteure qui ne fait aucune concession, ni pour ses personnages, ni pour ses lecteurs.
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