Si la peur est la mieux connue de nos émotions, elle garde encore ses zones d'ombres. Enfin, gardait… car
Karine Giebel nous entraîne dans les méandres de nos angoisses et nous ouvre les portes de l'enfer.
La romancière nous décrit avec précision, jusqu'à la nausée, cette peur qui fait le sang s'épaissir, qui ulcère, qui vrille et qui tord l'estomac.
Elle s'acharne à nous chatouiller les nerfs à la râpe avec des narrations épouvantables des scènes de torture, du mal incarné, et des limites de la souffrance humaine.
Avec
Purgatoire des innocentsKarine Giebel rappelle que la déesse de l'épouvante c'est bien elle.
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