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Critique de Fanateam


Un livre conseillé par une libraire, que j'ai accepté par désir de ne pas la contrarier. Mon premier Karine Giébel. Et bien, merci beaucoup, Madame la libraire. C'était grandiose. Un espèce de condensé de violence, de psychologies de vie, d'innocence. Un truc inattendu. Je n'ai jamais autant pleuré pour un livre, et pourtant, j'en connais pleins, des livres comme ça. Mme Giébel a le pouvoir de nous faire entrer dans la peau de ses personnages, nous faisant ainsi ressentir ce qu'elle leur fait subir sans aucune pitié. J'avais déjà commencé à m'intéresser à ces gens qui, par malchance, ont séjourné en enfer. Ceux qui se font séquestrer par un psychopathe. J'ai même rencontré une fille à qui j'ai demandé de me dire comment elle allait, depuis. Je voulais comprendre ce que ça faisait. Elle m'a dit qu'elle en savait rien, vraiment. Elle n'a même pas été capable de me dire qu'elle n'allait pas bien du tout. Et encore, cette fille s'était fait enlever pendant une semaine par un violeur rencontré sur internet. Elle s'est fait rouer de coups, privée de nourriture presque, violée pendant une semaine. Et là, dans Purgatoire des Innocents, c'est encore pire. Patrick ne se contente pas de frapper, il aime utiliser des objets, il aime jouer avec les nerfs de ses victimes, il en jouirait presque dans son pantalon de les entendre hurler. C'est un livre particulièrement choquant. D'ordinaire, on ne va pas au bout des descriptions de scènes de torture, on ne passe pas trois pages à expliquer à quel point ça fait mal. Et bien, là, si.
L'histoire en elle-même est originale. Des braqueurs de banque qui se retrouvent piégés dans la demeure du Diable, on dirait presque un film d'horreur moderne. J'ai bien aimé le personnage de Sandra. Je la comprenais parfaitement, et pourtant, je l'ai détesté. Je pense que la plupart des lecteurs ont fondé beaucoup d'espoir sur elle, car elle seule était en mesure de les sauver, si elle avait bien voulu. Mais tout ce qu'elle dit au début du livre, en parlant de son enfance détruite, ça a résonné en moi parfaitement, comme en écho à mes souvenirs.
Celui que je préférais, c'était William. le jeune et beau William. C'est un héros au sens propre comme au sens figuré. Il a montré un courage très grand à la fin du livre, et il m'a fait pleurer. J'aurais choisi une fin différente pour lui, mais bon.
Ce livre est parfait. J'éspère qu'il y aura un film. D'ailleurs, si je pouvais faire partie du casting, hein ... ^^
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