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Critique de marina53


Tous les jours, le même routine. Elle quitte la maison familiale, sa maman pour seule compagnie. Direction la gare d'Istres. Elle monte dans la BB 67400, direction Marseille, la fameuse ligne de la Côte Bleue. le soir, elle fait le chemin inverse, toujours à bord du 17h36. Cela fait un an maintenant qu'elle travaille dans les bureaux du commissariat de Marseille. Jeune femme solitaire, peu sûre d'elle, parlant à son autre, Jeanne n'a quasiment pas de relations sociales, excepté sa mère. Une routine bien installée jusqu'à ce lundi 12 mai où elle découvre, dans le train qui la ramène chez elle, une lettre glissée à côté de son siège habituel. Une lettre d'amour signée d'un certain Elicius. Des mots doux auxquels elle n'est pas habituée et qui la chamboulent. le lendemain soir, une autre lettre dans laquelle Elicius lui avoue un crime commis la veille. Aussitôt, la jeune femme fait le lien avec l'affaire dont est en charge le capitaine Esposito. Jeanne ne sait pas quoi faire. le dénoncer ou conserver ce lien si ambigu qui existe entre eux?

Karine Giebel tisse le portrait d'une femme complexe, effacée et atteinte de TOC. Dès lors qu'un homme mystérieux mais criminel lui avoue son amour mais aussi les meurtres qu'il perpétue, elle est toute retournée. Pour une fois que quelqu'un semble la regarder, elle se sent exister. Bien gentille cette Jeanne, mais on aurait envie de lui mettre quelques claques quand même. Une personne sensée agirait-elle vraiment de la sorte? C'est bien pour ça que l'auteur en fait un personnage ombrageux et renfermé. Quant à l'enquête autour de tous ces meurtres, menée par le capitaine Esposito, le mobile semble un peu tiré par les cheveux. Malgré cela, on se laisse porter par cette intrigue. Voilà un polar gentil qui se lit rapidement...
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