La gourgane tient une place particulière dans ce récit autobiographique. Une légumineuse rustique et nourrissante qu'
Alexandra Gilbert retrouvera dans les champs de la campagne afghane à l'occasion d'un voyage humanitaire. Son récit parle du lien mère/fille, malsain dans son cas, et de sa fuite salutaire vers un lieu le plus lointain possible où l'influence maternelle n'aura pas de prise. Son expérience sur le terrain à Kaboul la fera déchanter sur les bienfaits théoriques de l'aide humanitaire internationale. Un bien décourageant constat pour une idéaliste mais son séjour aura eu son intérêt sur le plan personnel. C'est raconté de bien belle façon et livré avec une émotion qui affleure à chaque page.
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