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Critique de cmpf



C'est la troisième saison des enquêtes du commissaire mais la première pour moi.

A Naples en août 1931, la chaleur est suffocante, le commissaire Ricciardi et le brigadier Maione sont appelés au palazzio où la duchesse de Camparino a été retrouvée morte. Or le commissaire souffre depuis l'enfance d'une malédiction héritée de sa mère, qui lui fait voir et entendre les dernières secondes vécues par les morts. “mon anneau , mon anneau, tu m'as pris mon anneau”. Voilà les dernières paroles de la morte. le médecin légiste confirme que deux bagues lui ont été prises, l'une de son vivant, l'autre après sa mort.
Dans cette demeure vivent, chacun de son côté outre la duchesse, le duc alité et espérant la mort, le fils du duc et de sa première épouse, Ettore universitaire reconnu et passionné de plantes. La seconde duchesse avait d'ailleurs une vie mouvementée, sortant beaucoup, avec son amant le journaliste Capece provoquant le ressentiment des autres Camparino. Ce pallazzo a une particularité dont j'ignore si elle existe dans toutes les résidences aristocratiques : les pièces dans lesquelles vivent les membres de la famille sont fermées par une grille avec une chaîne et un cadenas. Ce qui les sépare des pièces dans lesquelles évoluent les domestiques : le concierge, son épouse et leurs enfants toujours affamés, ainsi que la gouvernante.
A cette enquête s'ajoute une intrigue amoureuse. Ricciardi est en effet partagé entre une jeune fille Enrica qui habite en face de chez lui et une riche et très belle veuve Livia, rencontrée dans une enquête antérieure et qui quitte Rome dans l'intention de le séduire. La vie conjugale de Maione connaît aussi quelques turbulences.

Si l'intrigue est prenante, le plus grand intérêt est dans la description des habitants qu'ils soient riches ou pauvres, des fêtes....Et les problèmes politiques de l'Italie du Duce.
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