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Critique de marcphalippou


Que serait L'Incal sans la patte de Moebius et la verve de Jodorowsky toutes les deux réunies ? La saga SF déroulée dans Métal Hurlant puis en album de 1980 à 1988 est le chef d'oeuvre d'un duo irréductible, une alchimie unique et parfaite où, comme lumière et ténèbre, tout va de pair.
Les mondes virtuels et les personnages irréels, du plus loufoque au plus menaçant. L'imagination débridée et la grâce du trait. L'art du récit et le goût de la satire. le symbolisme et la philosophie. L'esthétique et le graphisme, le découpage et la mise en page, le cadre et la liberté, les ellipses et les éclipses, etc. À quoi bon continuer ? Tout va de pair et est réussi à l'image du tandem improbable qui court et plane sur l'histoire : le héros malgré lui, John Difool, le 1er privé classe R de l'espace, et son animal de compagnie, Deepo, la mouette à béton.
Quand on aime la BD débridée et la SF qui ne se prend pas au sérieux pour mieux dire ce qui compte dans la vraie vie et le monde réel, L'Incal est un régal de lecture. Et la dystopie imaginée dans les années 1980 fait encore bien effet aujourd'hui.
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