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Critique de xalatan


Un roman d'amour malheureux, écrit en 1912, par l'auteur Danois Karl Gjellerup, prix Nobel de Littérature 1917. (lu en traduction anglaise)

L'action se déroule dans la région de Dresde. le narrateur, Harald Fenger, est un étudiant Danois. Il passe quelques jours de vacances au bon air, pas loin de Dresde, dans un petit village pittoresque de la « Suisse Saxonne » où il rencontre Minna, une gentille jeune fille dont il tombe amoureux. Après quelques rencontres qui les rapprochent, il se déclare et la demande en mariage, ce qu'elle accepte.

Mais le coeur de Minna est encore attaché à son ancien amoureux, Axel Stephensen, un artiste peintre qui est retourné dans son pays sans rien lui promettre. Cependant, ils entretiennent une correspondance régulière. En apprenant les fiançailles de Minna, Axel revient et met Harald au défi de laisser Minna choisir maintenant qu'il est prêt à lui offrir également le mariage…

Le lecteur n'a aucun doute sur le caractère manipulateur et arrogant de l'artiste peintre mais s'étonne un peu du fair play d'Harald ! Bref, Minna va choisir … et elle choisira mal … le roman se termine malheureusement avec quelques rebondissements mélodramatiques que je n'ai pas trop aimés, mais je suppose que c'était la façon de faire à l'époque.

Dans l'ensemble, à part la fin, j'ai plutôt bien aimé cette histoire. L'auteur prend son temps et nous gâte avec de belles descriptions de paysages. Les personnages sont bien campés, la plupart sont sympathiques, à part l'artiste peintre bien sûr. Et j'ai bien aimé également la jalousie exacerbée de Harald qui donne parfois lieu à de petits passages attendrissants.

Quelques extraits, en anglais :


The way of obtaining water at this spot was very romantic ; there was neither
well nor pump, but all the water had to be fetched from
the spring close to the banks of the Elbe below the house.

One drowns as easily in the middle of the Elbe as in the Atlantic.

If I had written a diary, I should, that day, have put
down : " At ease on one point, mother-in-law harmless."

I sat down on a little velvet sofa with the depressing
feeling of inferiority that one gets in a public place in the
society of a regular customer, who is treated half as a
prince and half as a comrade by the waiter, while whatever
attention is shown to outsiders is given as a favour. And
what a customer ! Arriving here after a couple of years'
absence, and being received as if he had left last night.
Stephensen, evidently, enjoyed his triumph,

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