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Critique de prune42


Amsterdam, 1634. Helena est placée comme servante chez un libraire anglais, M. Sergeant. Contrairement aux autres servantes et femmes de son époque, elle sait lire et écrire et va continuer de parfaire son instruction avec les moyens dont elle dispose. M. Sergeant va loger chez lui l'écrivain français René Descartes, curieux de nouvelles expériences mais très décrié pour ses idées en avance sur son temps. Contre toute attente, Descartes et Helena se rapprochent mais une telle relation entre deux personnes de condition sociale très différente est très mal vu. Aussi, quand la jeune femme tombe enceinte, elle est mise à l'abri chez Mme Anholts, loin d'Amsterdam. L'écrivain et la jeune femme se retrouveront-ils et pourront-ils vivre leur relation au grand jour ?

J'ai beaucoup aimé ce roman historique qui se passe au XVIIème siècle aux Pays-Bas et qui romance une partie de la vie de René Descartes. Ce roman est original, le fait de situer l'intrigue dans l'Europe du XVIIème siècle est intéressant et instructif. On voit les progrès, par exemple en sciences, qui commencent à émerger au milieu des réactions protectionnistes de l'époque.
Au début de ma lecture, j'ai été surprise par les changements chronologiques entre les différents chapitres : le roman commence en 1635 puis recule jusqu'en 1632 avant de repartir en 1636 ; ce point m'a paru un peu compliqué mais l'auteur voulait sans doute retenir l'attention de ses lecteurs.
Le livre est extrêmement poignant notamment à son extrême fin, je n'imaginais pas ce qui allait se produire et j'ai été très touchée par le drame vécu par les deux personnages principaux, à tel point que je n'arrivais pas à lâcher le livre avant de savoir le dénouement.
Par contre, à la lecture de la 4ème de couverture, je pensais que l'auteur allait plus insister sur la soif d'apprendre de son personnage principal féminin à une époque où les filles ne savaient ni lire ni écrire, finalement cet aspect est assez peu mis en avant mais ça ne m'a pas dérangée outre mesure.
J'ai appris que Guinevere Glasfurd avait écrit une suite aux Mots entre mes mains, si je la trouve dans la médiathèque de ma commune, je la lirai probablement.
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