AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de luparahlam


Spéciale dédicace à Laetitia de @des_livres_a_partager_ c'est grâce à ta chronique enregistrée il y a pile 1 an (c'est dire où j'en suis dans ma pal !) que j'ai plongé en 1 journée dans ce roman. Merci donc et bisou 😚
C'est un regard d'amour secret que l'autrice nous offre ici sur cette relation entre Hélèna, une servante et le philosophe René Descartes. Nous sommes à Amsterdam en 1635 et ces deux là ne devaient pas s'aimer. Totalement basé sur des faits réels et romancé savamment pour comprendre comment cette toute jeune fille a eu les mots entre ses mains, comment elle a appris à lire et à écrire alors que l'époque la condamne tout bonnement les femmes à ne point réfléchir, se tourner vers Dieu et récurer les sols. le roman se place du point de vue d'Hélèna sur Descartes, qu'elle ne cessera jamais d'appeler le Monsieur même entre ses bras. On regarde Descartes avant qu'il ne soit le philosophe que l'on connaît. Et comme toujours les femmes sont effacées de l'histoire, des archives. Hélèna a pourtant existé, a donné naissance à Francine un peu plus tard (mais sans preuve formelle cette fois, à Justinus).
Guinevere Glasfurd lui rend (enfin !) hommage à travers ce roman d'une femme amoureuse, savante malgré sa situation sociale mais bloquée dans une époque où on se gausse en se tapant sur la cuisse qu'une femme puisse apprendre à écrire ou à lire. Elle lui donne chair, corps et surtout esprit !
Laetitia : contrairement à toi je n'ai pas été gênée par le rythme du récit, j'ai trouvé qu'il s'adaptait bien à l'époque !
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}