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Critique de magalette
Premier tome d'une série jeunesse estampillée girly, je suis ici très éloignée de ma zone de confort ! Toutefois, puisque les trois volumes rentrent dans le fonds jeunesse de mon CDI de collège, je me dis qu'il faut quand même avoir une idée précise de leur contenu et me voilà embarquant les trois tomes pour m'y atteler scrupuleusement ! C'était une suggestion d'achat de « grandes » de 3eme et je voulais m'assurer de leur « lisibilité » !
Ce premier tome s'attache à la présentation des trois personnages féminins principaux vivant dans les années 1929-30 aux Etats-Unis en pleine apogée de la Prohibition et des premiers pas des ténors du crime organisé. L'aînée du trio s'appelle Cordelia, fille illégitime d'un célèbre gangster enrichi par la contrebande d'alcool et qui a grandi à la campagne, dans l'Ohio. Au début du roman, elle quitte son époux tout frais sorti de l'église pour s'enfuir pour New York avec son amie de toujours, Letty issue de famille traditionnaliste mais qui ambitionne de faire carrière dans la chanson. Arrivées à New York, les deux amies vont se disputer et prendre chacune leur propre chemin quand Lettie découvre que Cordelia n'a pas fait le voyage par simple amitié pour elle mais dans l'intérêt d'y retrouver son père. le vieux brisquard fortuné reconnaît très vite sa fille naturelle et l'installe dans sa belle demeure où Cordelia va très vite se liait d'amitié avec la troisième protagoniste de l'histoire, Astrid, fiancée de son tout nouveau frère. Lettie survit chichement en prenant un emploi de vendeuse de cigarettes dans un speakeasy, bar musical clandestin très à la mode.
L'intrigue est assez simple et nous permet de suivre pas à pas les heureux hasards provoqués par les choix de vie des trois jeunes femmes et de découvrir les difficultés rencontrées chaque fois que ces dernières vont tenter de s'émanciper du joug des hommes – famille – père et frère – mais aussi des convenances sociales. L'histoire est assez réaliste bien que la futilité des héroïnes m'ait parfois excédée. Bien évidemment le rôle de la femme à cette époque était particulièrement restreint : entre la fille de joie et la fille de bonne famille, il n'y avait guère de troisième option... Malgré l'intérêt pourrait-on dire sociétal du roman, je m'y suis profondément ennuyée et n'ai pu m'identifier à aucune des trois jeunes filles. Je l'ai fini par acquis de conscience, peu emballée à l'idée d'entamer le tome 2. Trop de considérations vestimentaires, de raisonnements capricieux, de bleuettes sans intérêt bref, une overdose de paillettes et de fumée pour ma part. Mais je le redis : ce n'est absolument pas mon style de lecture et je n'y ai pas trouvé mon compte. Pour des lecteurs appréciant le girly, cette série sera certainement répondre aux attendus du genre tout en les dépassant par les considérations sur le statut de la femme dans ces années-là.
Ce premier tome s'attache à la présentation des trois personnages féminins principaux vivant dans les années 1929-30 aux Etats-Unis en pleine apogée de la Prohibition et des premiers pas des ténors du crime organisé. L'aînée du trio s'appelle Cordelia, fille illégitime d'un célèbre gangster enrichi par la contrebande d'alcool et qui a grandi à la campagne, dans l'Ohio. Au début du roman, elle quitte son époux tout frais sorti de l'église pour s'enfuir pour New York avec son amie de toujours, Letty issue de famille traditionnaliste mais qui ambitionne de faire carrière dans la chanson. Arrivées à New York, les deux amies vont se disputer et prendre chacune leur propre chemin quand Lettie découvre que Cordelia n'a pas fait le voyage par simple amitié pour elle mais dans l'intérêt d'y retrouver son père. le vieux brisquard fortuné reconnaît très vite sa fille naturelle et l'installe dans sa belle demeure où Cordelia va très vite se liait d'amitié avec la troisième protagoniste de l'histoire, Astrid, fiancée de son tout nouveau frère. Lettie survit chichement en prenant un emploi de vendeuse de cigarettes dans un speakeasy, bar musical clandestin très à la mode.
L'intrigue est assez simple et nous permet de suivre pas à pas les heureux hasards provoqués par les choix de vie des trois jeunes femmes et de découvrir les difficultés rencontrées chaque fois que ces dernières vont tenter de s'émanciper du joug des hommes – famille – père et frère – mais aussi des convenances sociales. L'histoire est assez réaliste bien que la futilité des héroïnes m'ait parfois excédée. Bien évidemment le rôle de la femme à cette époque était particulièrement restreint : entre la fille de joie et la fille de bonne famille, il n'y avait guère de troisième option... Malgré l'intérêt pourrait-on dire sociétal du roman, je m'y suis profondément ennuyée et n'ai pu m'identifier à aucune des trois jeunes filles. Je l'ai fini par acquis de conscience, peu emballée à l'idée d'entamer le tome 2. Trop de considérations vestimentaires, de raisonnements capricieux, de bleuettes sans intérêt bref, une overdose de paillettes et de fumée pour ma part. Mais je le redis : ce n'est absolument pas mon style de lecture et je n'y ai pas trouvé mon compte. Pour des lecteurs appréciant le girly, cette série sera certainement répondre aux attendus du genre tout en les dépassant par les considérations sur le statut de la femme dans ces années-là.
