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Critique de Eric76


A l'égal de Lorn (Haut-Royaume) ou de Fitz Chevalerie (L'assassin royal), Orville fait désormais partie de mes héros de fantasy préférés. Solitaire, arrogant, redoutable, rusé, cabossé, fringant, Orville va défier les puissants de son monde, revenir de plus loin que l'enfer pour épouser une cause perdue d'avance. Et gagner au bout du compte ! Mais une victoire en trompe-l'oeil. Une victoire sans joie et sans panache. Une victoire éreintante dans la poussière et la sueur. Une victoire amère car elle abandonne derrière elle des amis morts, un amour perdu, et des rêves à jamais disparus.
Quand je vous dis qu'il est le petit frère de Lorn et de Fitz !
Orville est un personnage complexe aux multiples facettes. Vous le verrez reitre ricanant ne songeant qu'à la gaudriole, chasseur implacable d'inquiétants kidnappeurs d'enfants, proie affolée, prisonnier dans un cul-de-basse-fosse, roi d'un rocher perdu dans les océans… Une longue quête qui lui permettra de découvrir ses immenses pouvoirs (comme j'aimerais disposer de ce don d'outre vision), et d'approcher ceux dont le destin lui commande de combattre.
Un roman moyenâgeux où les montagnes sont rudes et le froid sec ; où l'on boit une bière à la lueur d'une chandelle ; où les demeures sont humides et inhospitalières ; où les flèches sifflent et les épées s'entrechoquent.
Une histoire agréablement lente ponctuée de coups de sang. Orville y règne en maître, tour à tour paillard, cynique, redoutable et vulnérable. Un monde plein de périls s'offre à lui. Il peut tout perdre ou tout gagner, mais il ne laissera pas passer l'occasion.



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