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Critique de Efery


Les Affinités électives fait partie de ces livres qui se sont imprimés en caractères gras à encre indélébile, sur ma rétine comme sur ma conscience.
Il s'agit d'un drame en deux parties, publié en 1809 – et jugé ô combien amoral pour l'époque. (Mais est-il réellement mieux perçu de nos jours ?)

Ce roman, c'est l'histoire d'un quatuor trop bien assorti, qui ne pouvait que mal finir. Un drame, sans échappatoire possible, à la hauteur de ses passions.

Édouard, un riche baron allemand, vit dans sa grande demeure aux côtés de son épouse, Charlotte, qui, comme lui, a déjà fait l'expérience d'un premier mariage. N'ayant pu s'unir dans leur prime jeunesse, le veuvage leur a permis de le faire ultérieurement – le mari ayant toutefois dû se montrer insistant pour que son ancienne conquête accède à sa requête.
Un jour, Édouard confie à sa femme son souhait d'accueillir chez eux un ami qui lui est cher, afin de lui prêter main forte et de le tirer de l'ennui. Charlotte, récalcitrante à bousculer le calme de leur demeure ainsi que le récent – et fragile ? – équilibre de leur foyer, y oppose d'abord un refus avant de se laisser convaincre. le capitaine prend alors ses quartiers à leurs côtés. Mais bientôt, une quatrième âme vient se joindre au trio, sur les instances de la maîtresse de maison cette fois-ci : sa nièce, Odile.

Le récit se concentre d'abord sur cette société, les quatre amis se côtoyant dans le calme luxe de la propriété, alternant moments de lecture, projets d'aménagement et promenades le long du lac. Mais plus le temps passe, plus les affinités s'accentuent et s'entrecroisent... En devenant *électives*, elles agissent à la fois comme un principe chimique & une véritable fatalité amoureuse.
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