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Critique de oblo


Avant de lire le roman cosaque de Nicolas Gogol, il faut regarder attentivement le tableau d'Ilya Repine, et y voir cette vie triviale formidablement rendue par le pinceau du peintre, la camaraderie fervente, l'orgueil de ces hommes d'arme, extraordinaires cavaliers, qui répondent vertement au sultan qui les veut soumettre.
On comprend mieux, ensuite, la vie de cet homme des steppes, Tarass Boulba, et de ses deux fils qui reviennent de leurs études à Kiev, Ostap et Andreï. A la Sertch, le campement militaire cosaque, Tarass Boulba lance une campagne militaire contre les Polonais, qui tourne au désastre tant collectif que personnel pour Boulba, tandis que les Turcs, au sud, prennent la Sertch.
Roman historique autant que régionaliste voire ethnologiste, Tarass Boulba exalte la fierté de ce peuple tant capable de fêtes joyeuses que de cavalcades terribles, qui ne rechigne ni à la boisson ni à la guerre, portant aussi sûrement le sabre que la nourriture à la bouche qui n'en finit pas de parler. A travers ce récit zaporogue, c'est aussi une ode à l'âme russe qu'écrit Gogol, assaillie d'ennemis injustes, mais dont l'assaut justifie et exalte pleinement l'honneur et la vaillance.
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