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Critique de bdelhausse


Petite mise en jambes... J'enfile le jeans de mes 18 ans... raide de boue et de fluides divers, j'endosse mon perf, je me verse deux doigts de Kentucky Bourbon ou -mieux- de Moonshine, et je mets Black Label Society (avec l'hirsutement délicieux Zakk Wylde à la guitare et aux poses renversantes sur mon iPod...

Euh, un iPod, c'est Sons of Anarchy, ça?

Bon, en vrai, à part écouter Black Label Society, je ne fais rien... D'ailleurs je ne rentrerais plus dans le jeans de mes 18 ans, si je l'avais toujours.

Un tome constitué de 6 chapitres, où les Sons of Anarchy vont se colleter à la mafia du porno, et au cruel Monsieur Lin, qui chapeaute l'ensemble des activités illégales et rémunératrices à Los Angeles.

Tout démarre avec Kendra Kozik, qui tombe sur un tournage de film porno impliquant des gamines. Son sang de fait qu'un tour, elle brutalise l'équipe de tournage et s'nefuit avec les pré-adolescentes. Kendra est la fille d'un ancien SoA et elle va chercher refuge et protection auprès des bikers. Mais, au-dessus de Griggs qui dirige le business du X dans la ville, il y a Monsieur Lin, et celui-ci a un accord avec les Sons of Anarchy. Donc, certains membres de clan préféreraient livrer Kendra et éviter de se fritter avec Monsieur Lin. Sauf Tig qui a une dette envers le père de Kendra et qui voit en elle le fantôme de sa propre fille qu'il n'a pas su protéger.

Le reste est à l'avenant... On dézingue, on trucide, on flingue sans trop se préoccuper de la loi (sauf de celle des Sons of Anarchy). le scénario est assez prévisible, quasi linéaire, à peine entrecoupé de quelques flashbacks bien positionnés et dûment annoncés, afin d'éclairer les événements du présent. Les dialogues sont réduits, l'ensemble se lit donc rapidement.

Rayon dessin, c'est OK, mais la mise en couleur est plan-plan... tout cela est fait à l'ordinateur, et pas toujours très bien pensé. La palette me semble assez réduite. Par ailleurs, le papier glacé épais me plaît moyen, et on laisse pas mal de grosses traces de doigts (à moins de lire avec des gants), qui partent difficilement. Je reviens brièvement sur le dessin que je qualifie de OK... Les corps, les visages sont bien. On reconnaît bien les personnages de la série télé. Par contre, le rendu des déplacements des véhicules (perspective, dynamisme, etc.) est parfois limite. Par ailleurs, sans doute afin d'accélérer la production, les décors sont assez minimalistes parfois, les auteurs essayant de privilégier l'action. En général, il faut bien le reconnaître, cela fonctionne plutôt bien.

Le temps de trois albums de Black Label Society (The Blessed Hellride, Pride & Glory et Skullage), le tout est lu et digéré. Une bud, budd...
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