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Critique de Luniver


Un avion s'écrase sur une île déserte. Les seuls survivants sont des enfants, tous les adultes ont disparus. Ils parviennent à se regrouper, et à s'organiser. Trois personnalités émergent chez les plus grands : Ralph, le plus charismatique, élu rapidement chef de la bande ; « Porcinet », intellectuel et le plus sensé de la bande, mais ridiculisé par tout le monde à cause de son obésité, de son asthme et de sa myopie ; et Jack, autoritaire et dominateur, qui cherche à être élu chef, mais doit se soumettre, difficilement, à l'autorité de Ralph.

La petite société tient la route au début : on s'organise pour entretenir le feu qui doit alerter les secours, l'agressivité de Jack est canalisée en lui donnant la responsabilité de la chasse. Puis tout se craquelle : entretenir le feu est moins marrant que de parcourir l'île avec les chasseurs, des rumeurs courent sur une mystérieuse « bête » qui terrorise les plus petits, et qui donnent un prétexte à Jack et à ses chasseurs pour obtenir encore plus de pouvoir.

Comme beaucoup, je suis surpris que ce livre soit classé en littérature jeunesse. Je l'ai lu vers 10/11 ans, et j'ai été profondément marqué par la violence contenue dans le récit. J'ai considéré longtemps « Sa majesté des mouches » comme un chef-d'oeuvre des livres d'horreur.

En le relisant vers 18 ans, on y découvre un tout autre sens : que la civilisation est fragile, et que le retour à la barbarie n'est jamais très loin. Un livre pas très optimiste, mais qui restera gravé dans ma mémoire.
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