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Critique de ktylauney
Année 1645, la petite Angélique âgée de huit ans est abreuvée de contes souvent horribles par sa nourrice.
C'est une fillette qui n'a peur de rien. Vive, intelligente, elle court la campagne avec son ami Nicolas, le fils d'un laboureur.
Dans le roman, à l'adolescence, il est décrit comme un fainéant et un coureur de jupons.
Pour la petite histoire je pense que tout le monde la connaît en ayant vu les films au moins une fois dans sa vie.
Le père d'Angélique, le baron de Sancé est un homme au bord de la ruine, accablé par les impôts.
Angélique assiste au château de Plessis-Bellière à la fomentation d'un complot qui inclut le prince de Condé et plusieurs grands du royaume. Elle subtilise alors le coffret contenant la fiole de vitriol romain visant à empoisonner le jeune roi Louis XIV.
Puis c'est le départ pour le couvent pour parfaire son éducation, et en revenant à Monteloup quelques années plus tard elle apprendra qu'on vient de lui trouver un mari !!!!
Angélique se rebellera pour finalement faire profil bas car le futur mariage avec celui que l'on surnomme " le Grand Boiteux du Languedoc " qui traîne derrière lui une sulfureuse réputation d'alchimiste sortira son père de la misère.
L'histoire d'amour est très touchante. Joffrey de Peyrac est un homme fort, protecteur, mystérieux et
assez fascinant.
Le mari d'Angélique n'a pourtant rien pour plaire physiquement de prime abord. Il est beaucoup plus âgé qu'elle, balafré et boiteux.
L'homme la terrifie. Son visage la rebute. Il l'a achetée mais il n'aura jamais son coeur, elle le lui fait savoir.
Mais le comte de Peyrac est doux et patient. A force de petites attentions il va réussir à vaincre les dernières résistances de sa jeune et belle épouse.
Angélique se laissera peu à peu charmer par cet homme atypique à en oublier totalement sa laideur et la terreur qu'elle éprouvait.
Elle ne voulait pas de cet époux balafré et bancal. Elle a résisté, il a patienté.
Elle l'a fait longtemps languir jusqu'à ce qu'ils se trouvent enfin. Et dès que l'alchimie s'opère entre eux, comme il sait si bien transformer le plomb en or, Joffrey transforme la jeune fille inexpérimentée qu'elle était en une épouse amoureuse consciente d'un corps qui n'aspire qu'à l'amour.
" – Vous êtes faite pour l'amour, murmura le troubadour. Cela se devine au seul toucher de votre peau. Celui qui saura éveiller votre corps charmant vous mènera au sommet des voluptés. " ( citation du livre ).
Sniff, manque dans le livre la scène culte et inoubliable où Joffrey caresse la statue antique pour la débarrasser de sa pellicule de terre.
" Elle a 3000 ans, elle a 3 jours. Elle est sans fin, comme le vrai amour. "
Cette scène était d'un érotisme torride bien qu'aucun personnage ne s'approche ni ne touche l'autre. La magie de la suggestion. La caméra passe alternativement de la main de Joffrey, caressant sensuellement la statue féminine, à son visage, au regard malheureux, presque implorant qu'il lance à sa femme, puis au visage d'Angélique qu'on sent bouleversée et prête à jeter les armes.
Il faut avouer que Bernard Borderie a frappé fort en produisant des films palpitants comportant une belle brochette d'acteurs. Michèle Mercier est splendide en marquise, Robert Hossein est l'incarnation vivante de Peyrac. le couple reste mythique et irremplaçable malgré les remake passés ou à venir.
Les décors et costumes sont sublimes. Et que dire de la musique de Michel Magne qui accompagne les scènes... Tout était parfait et magique. Tellement parfait que du coup le roman pourra paraître plus fade, dépourvu de dynamisme. Les scènes se déroulant à un rythme à la fois lent ou effréné ont contribué au succès de la version cinématographique.
C'est presque un tort d'avoir vu les films avant d'avoir lu les romans.
" Angélique - Marquise des anges, tome 1 " de Anne et Serge Golon est un roman historiquement bien documenté et une jolie fiction romanesque qui se lit sans ennui.
J'ai hâte de poursuivre la saga mettant en scène cette héroïne hors du commun, libre, passionnée, belle et insoumise qui reste fidèle à son premier grand amour.
C'est une fillette qui n'a peur de rien. Vive, intelligente, elle court la campagne avec son ami Nicolas, le fils d'un laboureur.
Dans le roman, à l'adolescence, il est décrit comme un fainéant et un coureur de jupons.
Pour la petite histoire je pense que tout le monde la connaît en ayant vu les films au moins une fois dans sa vie.
Le père d'Angélique, le baron de Sancé est un homme au bord de la ruine, accablé par les impôts.
Angélique assiste au château de Plessis-Bellière à la fomentation d'un complot qui inclut le prince de Condé et plusieurs grands du royaume. Elle subtilise alors le coffret contenant la fiole de vitriol romain visant à empoisonner le jeune roi Louis XIV.
Puis c'est le départ pour le couvent pour parfaire son éducation, et en revenant à Monteloup quelques années plus tard elle apprendra qu'on vient de lui trouver un mari !!!!
Angélique se rebellera pour finalement faire profil bas car le futur mariage avec celui que l'on surnomme " le Grand Boiteux du Languedoc " qui traîne derrière lui une sulfureuse réputation d'alchimiste sortira son père de la misère.
L'histoire d'amour est très touchante. Joffrey de Peyrac est un homme fort, protecteur, mystérieux et
assez fascinant.
Le mari d'Angélique n'a pourtant rien pour plaire physiquement de prime abord. Il est beaucoup plus âgé qu'elle, balafré et boiteux.
L'homme la terrifie. Son visage la rebute. Il l'a achetée mais il n'aura jamais son coeur, elle le lui fait savoir.
Mais le comte de Peyrac est doux et patient. A force de petites attentions il va réussir à vaincre les dernières résistances de sa jeune et belle épouse.
Angélique se laissera peu à peu charmer par cet homme atypique à en oublier totalement sa laideur et la terreur qu'elle éprouvait.
Elle ne voulait pas de cet époux balafré et bancal. Elle a résisté, il a patienté.
Elle l'a fait longtemps languir jusqu'à ce qu'ils se trouvent enfin. Et dès que l'alchimie s'opère entre eux, comme il sait si bien transformer le plomb en or, Joffrey transforme la jeune fille inexpérimentée qu'elle était en une épouse amoureuse consciente d'un corps qui n'aspire qu'à l'amour.
" – Vous êtes faite pour l'amour, murmura le troubadour. Cela se devine au seul toucher de votre peau. Celui qui saura éveiller votre corps charmant vous mènera au sommet des voluptés. " ( citation du livre ).
Sniff, manque dans le livre la scène culte et inoubliable où Joffrey caresse la statue antique pour la débarrasser de sa pellicule de terre.
" Elle a 3000 ans, elle a 3 jours. Elle est sans fin, comme le vrai amour. "
Cette scène était d'un érotisme torride bien qu'aucun personnage ne s'approche ni ne touche l'autre. La magie de la suggestion. La caméra passe alternativement de la main de Joffrey, caressant sensuellement la statue féminine, à son visage, au regard malheureux, presque implorant qu'il lance à sa femme, puis au visage d'Angélique qu'on sent bouleversée et prête à jeter les armes.
Il faut avouer que Bernard Borderie a frappé fort en produisant des films palpitants comportant une belle brochette d'acteurs. Michèle Mercier est splendide en marquise, Robert Hossein est l'incarnation vivante de Peyrac. le couple reste mythique et irremplaçable malgré les remake passés ou à venir.
Les décors et costumes sont sublimes. Et que dire de la musique de Michel Magne qui accompagne les scènes... Tout était parfait et magique. Tellement parfait que du coup le roman pourra paraître plus fade, dépourvu de dynamisme. Les scènes se déroulant à un rythme à la fois lent ou effréné ont contribué au succès de la version cinématographique.
C'est presque un tort d'avoir vu les films avant d'avoir lu les romans.
" Angélique - Marquise des anges, tome 1 " de Anne et Serge Golon est un roman historiquement bien documenté et une jolie fiction romanesque qui se lit sans ennui.
J'ai hâte de poursuivre la saga mettant en scène cette héroïne hors du commun, libre, passionnée, belle et insoumise qui reste fidèle à son premier grand amour.
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