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Critique de marina53


Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

18 avril 1955, Albert Einstein vient de mourir dans la nuit. le directeur de l'hôpital de Princeton est dans tous ses états. Il court, il court dans les dédales de l'hôpital à la recherche du docteur Thomas Stolz, pathologiste de profession, dont il n'attend rien moins que le rapport d'autopsie. Étrangement, ce dernier compte fleurette à la belle Marianne, la neurologue. Les instructions laissées par le professeur étant connues, à savoir son corps incinéré et ses cendres dispersées dans un endroit tenu secret, Thomas n'a qu'à ouvrir, conclure puis refermer. Dans la plus grande discrétion... Sauf que le pathologiste a soudainement une idée (de génie ?). Réclamant à son assistante de le laisser seul, devant ce corps étendu sur la table d'autopsie, il subtilise le cerveau d'Einstein afin de l'étudier. Sauf qu'une fois rentré chez lui, le cerveau dans un bocal, bien au frais, c'est Albert lui-même qui apparaît, étêté ! Et s'il souhaite participer aux recherches de Thomas (après tout, c'est bien de son crâne dont il s'agit !), ils ne sont apparemment pas les seuls à s'y intéresser...

Mais pourquoi diable Albert Einstein, Prix Nobel de physique 1921, était-il si intelligent ? Pour essayer d'éclairer un tant soit peu sa lanterne, Thomas Stoltz Harvey, le médecin qui pratiqua son autopsie, décide, outrepassant les dernières volontés du défunt, de voler son cerveau afin de l'étudier. Après l'approbation rétroactive du fils dudit professeur, il aura fallu plus de 30 ans à Stoltz Harvey pour trouver un homme capable de l'analyser, ce dernier n'ayant évidemment pas les compétences requises. Trente ans pour finalement aboutir à des résultats peu convaincants ! J'en connais un qui a dû se retourner des centaines de fois dans sa tombe ! À défaut de le faire, Pierre-Henri Gomont, lui, redonne vie au physicien qui souhaite être aux premières loges de cette étude (après tout, il s'agit de sa matière grise !). À partir de là, les deux hommes, épaulés par Marianne, vont vivre des aventures aussi incroyables que rocambolesques, ce cerveau étant évidemment l'objet de bien des convoitises. L'auteur laisse libre cours à son imagination débordante et son humour pour nous offrir un album truculent, échevelé et campé par des personnages hauts en couleurs (rien qu'Albert en chapka vaut le détour !). Un road-movie à travers les États-Unis mené tambour battant et servi par un dessin vif, expressif et coloré et une mise en page dynamique...
Une histoire à se faire des noeuds au cerveau !
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