>
Critique de Nastasia-B
C'est vrai, au fil du temps, Jane Goodall est devenue quelqu'un dans le petit monde de la grande science. Une manière d'éminence scientifique sur la question des chimpanzés.
Je ne peux pas dire qu'elle ait fait du mal ou quoi que ce soit de négatif sur l'apport scientifique à la connaissance des chimpanzés, mais, étant un tout petit peu de la partie (car ayant fait une thèse sur le sujet), je considère Jane Goodall comme une éminence médiatique sur la question des chimpanzés et non comme une éminence scientifique.
Peut-être n'est-il pas vain de rappeler qu'elle est la jeune anglaise choisie par le paléoanthropologue Louis Leakey pour étudier des chimpanzés sauvages et vivre en milieu naturel avec eux dans les années 1960. le même Leakey avait confié une mission comparable à la célèbre et infortunée Dian Fossey pour les gorilles de montagne et à Biruté Galdikas pour les orangs-outangs de Bornéo.
Le National Geographic qui finançait tout ou partie de l'opération a largement contribué à populariser Jane Goodall et à en faire " une éminence incontournable ".
D'un point de vue de la vulgarisation et des efforts de conservation de l'espèce, le rôle de Jane Goodall est indéniable, crucial et doit absolument être salué à sa juste valeur. Elle a fait et continue à faire beaucoup en ce sens.
Scientifiquement je reste beaucoup plus dubitative sur les qualités " hors normes " de Jane Goodall comparée (par exemple et pour ne citer que lui qui travaillait à la même époque) à un scientifique complètement inconnu du grand public comme Emil Menzel (décédé en avril 2012) et qui lui, avait vraiment du génie scientifique.
Ce livre donc, partiellement autobiographique, partiellement pseudo scientifique a le mérite de se lire facilement et d'être une grosse grosse grosse vulgarisation qui réjouira le profane et même le " un peu moins profane " mais qui décevra fort les personnes un peu plus au fait de la question. Néanmoins, tout ce que j'exprime ici n'est que mon misérable avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
N.B. : les personnes gaga devant un bébé chimpanzé et cherchant absolument à lui mettre une couche m'ont toujours fondamentalement exaspérées. J'aime les gens qui voient dans un chimpanzé un chimpanzé, c'est-à-dire un être à part entière, parfait en l'état et non un être "presque humain". Les chimpanzés ont leur intérêt, leur beauté et leur noblesse propres et il n'est nul besoin de les comparer à l'homme pour les rendre intéressants.
Je ne peux pas dire qu'elle ait fait du mal ou quoi que ce soit de négatif sur l'apport scientifique à la connaissance des chimpanzés, mais, étant un tout petit peu de la partie (car ayant fait une thèse sur le sujet), je considère Jane Goodall comme une éminence médiatique sur la question des chimpanzés et non comme une éminence scientifique.
Peut-être n'est-il pas vain de rappeler qu'elle est la jeune anglaise choisie par le paléoanthropologue Louis Leakey pour étudier des chimpanzés sauvages et vivre en milieu naturel avec eux dans les années 1960. le même Leakey avait confié une mission comparable à la célèbre et infortunée Dian Fossey pour les gorilles de montagne et à Biruté Galdikas pour les orangs-outangs de Bornéo.
Le National Geographic qui finançait tout ou partie de l'opération a largement contribué à populariser Jane Goodall et à en faire " une éminence incontournable ".
D'un point de vue de la vulgarisation et des efforts de conservation de l'espèce, le rôle de Jane Goodall est indéniable, crucial et doit absolument être salué à sa juste valeur. Elle a fait et continue à faire beaucoup en ce sens.
Scientifiquement je reste beaucoup plus dubitative sur les qualités " hors normes " de Jane Goodall comparée (par exemple et pour ne citer que lui qui travaillait à la même époque) à un scientifique complètement inconnu du grand public comme Emil Menzel (décédé en avril 2012) et qui lui, avait vraiment du génie scientifique.
Ce livre donc, partiellement autobiographique, partiellement pseudo scientifique a le mérite de se lire facilement et d'être une grosse grosse grosse vulgarisation qui réjouira le profane et même le " un peu moins profane " mais qui décevra fort les personnes un peu plus au fait de la question. Néanmoins, tout ce que j'exprime ici n'est que mon misérable avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
N.B. : les personnes gaga devant un bébé chimpanzé et cherchant absolument à lui mettre une couche m'ont toujours fondamentalement exaspérées. J'aime les gens qui voient dans un chimpanzé un chimpanzé, c'est-à-dire un être à part entière, parfait en l'état et non un être "presque humain". Les chimpanzés ont leur intérêt, leur beauté et leur noblesse propres et il n'est nul besoin de les comparer à l'homme pour les rendre intéressants.
