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Critique de Tout_mon_temps_livres



  Et si la magie quittait ce monde ?
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RÉSUMÉ MAISON : Et si en voulant sauver Richard, Kahlan avait prononcé les mots capables d'annihiler définitivement la magie ? Ne faciliterait-elle pas l'ignoble quête de Jajang le chef de l'Ordre impérial ? Mais l'urgence se fait sentir car on commence à compter les morts, et les petites cachoteries de Zedd ne sont pas là pour arranger les choses. 
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AVIS : J'ai rarement été aussi mitigée sur un tome ! Durant la première moitié j'ai réellement failli abandonner et en rester là pour cette saga que j'aime vraiment beaucoup. Heureusement, grâce à certains avis j'ai persévéré, et j'ai bien fait ! Sur la seconde partie j'ai enfin renoué avec « mes sensations » et tout ce que j'aime dans cet univers.
   Pour les points négatifs, j'ai trouvé dans cet opus de terribles longueurs. Comme toujours avec Terry Goodkind on rentre dans le détail et ce n'est pas pour me déplaire, de plus ce sont souvent des éléments utiles à la structure de l'histoire, mais là c'était trop pour moi. le rappel des tomes précédents a duré au moins 100 pages et j'ai eu du mal à m'intéresser à l'intrigue du début. Concernant les personnages principaux, j'ai été dans l'incompréhension totale. Kahlan ne fait pas confiance à l'intuition de Richard alors que jusque là elle le vénérait, Zedd ment à Richard comme s'il était un enfant alors qu'il a déjà sauvé le monde plusieurs fois et tout ceci forme la base de l'ouvrage. Sans parler des petites querelles de couple. En conséquence, il faut environ la moitié du livre pour que les héros sachent quel chemin prendre pour faire avancer l'histoire. Et c'est un gros livre ! de plus, une grande partie du récit se passe dans une autre contrée avec des personnages que l'on ne connaissait pas jusqu'alors. C'est nécessaire, mais nos héros nous manquent beaucoup et la description de la culture de cette cité est particulièrement longue. Je me suis tellement ennuyée que j'ai intercalé une autre lecture à ce moment là pour me laisser le temps de savoir si j'allais continuer ou pas.
   Et puis soudain tout change ! Stop aux répétitions qui cassent l'action, l'équilibre entre les intrigues secondaires et celle des héros est enfin respecté et on commence à comprendre doucement où on a voulu nous mener. On salut l'artiste et on devient impatient d'arriver à la fin. Les sensations d'addiction et de plaisir intense à la lecture reviennent en force et on n'a qu'une envie, crier au génie et se jeter sur le tome suivant ! Oui je vous avais dit que mon avis était ambivalent ! Mais quelle ingéniosité dans les manoeuvres politiques, quelle beauté dans certaines images, quelle excellente façon de narrer quand il n'y a plus de longueurs, quel univers, mais surtout, quelle construction d'histoire ! Pour une fois la fin n'est pas explosive mais elle est profondément machiavélique. Rappelons-le, il s'agit d'une saga adulte assez "dark" qui ne ménage pas les personnages et décrit certains sévices. L'auteur met d'ailleurs fin aux jours de personnages qu'on aurait bien eu envie de voir encore évoluer. Dans cet opus il critique particulièrement l'endoctrinement et la manipulation politique que peut imposer un gouvernement à son peuple.
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   Vous l'aurez compris je ne suis pas 100% convaincue, mais la question ne se pose plus, je vais poursuivre très bientôt avec le tome 6. Cette lecture sera sûrement décisive sur ma décision de poursuivre cette saga. Mais j'avoue que malgré les quelques défauts que je lui trouve, je suis accroc à l'univers et j'ai toujours grand plaisir à retrouver les personnages.
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