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Critique de MARCUS36


Rooney, le narrateur qui en fait l'auteur, à l'occasion de funérailles, se remémore des moments de sa vie en les comparant. Je suis arrivé péniblement à la centième page, je n'ai rien ressenti, certes l'écriture est belle, mais c'est mélange de témoignages et de pamphlet à l'attention de son président actuel. C'est pour moi un déballage de scènes vécues, écrit sans émotion, sans vie, comme si tout se déroulait lentement, ponctué de jeux de mots avec le nom du dirigeant le plus influent. Franchement, je n'ai pas du tout été emmené par les descriptions de toutes ces anecdotes, de ces morceaux de vie. Dois-je vraiment le finIr? J'ai mis trois étoiles parce que malgré tout le sujet est bon mais traité avec fadeur, les mots sont bien choisis, peut-être est-ce le climat que l'auteur voulait donner à son livre.
Youpi, j'ai réussi à finir cette autofiction. Je ne retire rien de ce que j'ai écrit auparavant à la page 100. Cependant j'admets bien volontiers qu'il fallait continuer ce livre. A partir de la page 122, un autre roman débute, tout se bouscule dans la vie du narrateur. L'écrivain donne un nouvel élan, un nouveau rythme et là, j'ai été pris dans ce tourbillon. Les descriptions sont honteuses, obscènes sur certains points mais cela paraît tellement vrai et ça l'est vraiment. J'ai envie de crier "Au secours". Robert Goolrick pose un regard sans concession sur l'Amérique actuelle et pose la question, "voulions-nous un tel pays quand il a été créé ? "
OUI!, j'ai aimé cette seconde partie, forte en émotion, forte de colère. Un regret, faut-il attendre 122 pages sur 192 au total pour ressentir une telle envolée? Peut-être me faudra t'il relire ce livre dans quelques mois.
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