>
Critique de florencem
J'attendais énormément de Coeur de sorcière. Peut-être trop, surtout aux vues des nombreuses critiques très positives concernant le roman. C'était aussi l'occasion pour moi, de me plonger un peu plus dans l'univers de la mythologie nordique que je n'avais fait qu'effleurer jusqu'à présent… Ce qui s'est conclu par une double déception au final… Et j'ai cette impression qu'aucune des promesses faites n'a été tenue… Un univers assez survolé, un texte qui ne m'a pas touché, et même le « slogan » vendant le roman ne correspond pas à l'histoire.
J'espérais retrouver une histoire dans la lignée de circé de Madeline Miller. Un récit poignant nous narrant la vie d'une autre sorcière : Angrboda. Et je ne sais pas si cela vient de la traduction ou pas, mais dès le départ ma lecture a été un peu laborieuse. le texte est trop académique, comme si nous avions un essai sous les yeux plutôt qu'un roman. Je n'ai ressenti aucune émotion et donc aucun attachement aux personnages. Il y a aussi beaucoup de vulgarité qui ne se prête ni à l'époque, ni aux personnages. Des termes trop modernes également. Cela aurait pu être un choix, mais autant l'assumer jusqu'au bout car, le récit n'a rien de moderne. Il est même antiféministe à bien des égards les femmes prenant souvent des décisions assez ridicules et se laissant manipuler par les hommes à tout va…
Le fait qu'il n'y ait pas de chapitre, mais seulement trois parties très inégales (en taille comme en intérêt) n'est pas forcément un bon choix pour moi aussi. le récit semble sans fin. La première partie étant en plus assez lente et longue. On assiste de plus à des disputes et des discussions manquant de maturité entre Angrboda et Loki qui ne font rien avancer. J'ai très souvent eu l'impression de voir deux adolescents se chamailler. Alors oui, Loki est le dieu de la manipulation, de la tromperie, mais ce n'est pas non plus un enfant stupide. du moins, ce n'est pas l'image que j'ai de lui. Egoïste, sans aucun doute, à l'humeur changeante, également, mais dans Coeur de sorcière il apparait plus comme un petit garçon se faisant rabrouer sans cesse pour ses bêtises. Il m'a ému à plusieurs reprises par contre. Quand il s'occupe de sa fille, notamment, ou bien lors des accouchements de sa femme. Mais cela reste très peu.
J'ai eu aussi l'impression de survoler les légendes nordiques. Heureusement que j'avais quelques notions parce que sinon, je pense que j'aurai été totalement perdue. Et je m'attendais à plus. Même notre héroïne, et surtout son passé reste un peu un mystère pour moi. Et c'est dommage car je n'ai jamais vraiment réussi à la comprendre. Cette sorcière millénaire, puissante et semble-t-il invincible m'a semblé être une jeune femme perdue, dépendante d'un homme volatil, et apeurée. Rien de bien alléchant pour moi.
La fin de Coeur de sorcière a cependant su me toucher un peu plus. Malheureusement arriver aux cinquante dernières pages pour cela, c'est un peu tard. La conclusion est douce-amère comme on peut s'y attendre mais elle n'efface en rien la cruauté que l'on voit se dérouler sous nos yeux depuis le début. Cela est commun aux dieux, mais… là encore, quitte à écrire un récit imaginaire… je me dis que parfois il vaut mieux y aller à fond, et ce n'est pas les revirements assez pathétiques de certains dieux vers la fin qui auront eu grâce à mes yeux.
Une déception donc… c'est bien dommage car j'aurais adoré apprécier Coeur de sorcière. le roman m'aura par contre donné envie de me plonger dans d'autres récits liés à la mythologie nordique, je n'aurais donc pas tout perdu.
J'espérais retrouver une histoire dans la lignée de circé de Madeline Miller. Un récit poignant nous narrant la vie d'une autre sorcière : Angrboda. Et je ne sais pas si cela vient de la traduction ou pas, mais dès le départ ma lecture a été un peu laborieuse. le texte est trop académique, comme si nous avions un essai sous les yeux plutôt qu'un roman. Je n'ai ressenti aucune émotion et donc aucun attachement aux personnages. Il y a aussi beaucoup de vulgarité qui ne se prête ni à l'époque, ni aux personnages. Des termes trop modernes également. Cela aurait pu être un choix, mais autant l'assumer jusqu'au bout car, le récit n'a rien de moderne. Il est même antiféministe à bien des égards les femmes prenant souvent des décisions assez ridicules et se laissant manipuler par les hommes à tout va…
Le fait qu'il n'y ait pas de chapitre, mais seulement trois parties très inégales (en taille comme en intérêt) n'est pas forcément un bon choix pour moi aussi. le récit semble sans fin. La première partie étant en plus assez lente et longue. On assiste de plus à des disputes et des discussions manquant de maturité entre Angrboda et Loki qui ne font rien avancer. J'ai très souvent eu l'impression de voir deux adolescents se chamailler. Alors oui, Loki est le dieu de la manipulation, de la tromperie, mais ce n'est pas non plus un enfant stupide. du moins, ce n'est pas l'image que j'ai de lui. Egoïste, sans aucun doute, à l'humeur changeante, également, mais dans Coeur de sorcière il apparait plus comme un petit garçon se faisant rabrouer sans cesse pour ses bêtises. Il m'a ému à plusieurs reprises par contre. Quand il s'occupe de sa fille, notamment, ou bien lors des accouchements de sa femme. Mais cela reste très peu.
J'ai eu aussi l'impression de survoler les légendes nordiques. Heureusement que j'avais quelques notions parce que sinon, je pense que j'aurai été totalement perdue. Et je m'attendais à plus. Même notre héroïne, et surtout son passé reste un peu un mystère pour moi. Et c'est dommage car je n'ai jamais vraiment réussi à la comprendre. Cette sorcière millénaire, puissante et semble-t-il invincible m'a semblé être une jeune femme perdue, dépendante d'un homme volatil, et apeurée. Rien de bien alléchant pour moi.
La fin de Coeur de sorcière a cependant su me toucher un peu plus. Malheureusement arriver aux cinquante dernières pages pour cela, c'est un peu tard. La conclusion est douce-amère comme on peut s'y attendre mais elle n'efface en rien la cruauté que l'on voit se dérouler sous nos yeux depuis le début. Cela est commun aux dieux, mais… là encore, quitte à écrire un récit imaginaire… je me dis que parfois il vaut mieux y aller à fond, et ce n'est pas les revirements assez pathétiques de certains dieux vers la fin qui auront eu grâce à mes yeux.
Une déception donc… c'est bien dommage car j'aurais adoré apprécier Coeur de sorcière. le roman m'aura par contre donné envie de me plonger dans d'autres récits liés à la mythologie nordique, je n'aurais donc pas tout perdu.
