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Critique de Lecturepissenlit
Pour une raison que je ne saurais expliquer, je me passionne pour l'histoire de la monarchie Britannique depuis une petite vingtaine d'années. Alors quand j'ai vu ce livre dans la liste des livres proposés à la dernière Masse Critique je n'ai presque pas hésité. Je dis presque car quelques voyants rouges se sont quand même allumés mais j'ai préféré ne pas en tenir compte.
Le premier c'est la couverture. le titre « Meghan ou le désespoir des princesses » avec une seule et grande photo de Meghan Markle, m'a fait tiquer. Au dos, dans le résumé, nous pouvons lire que « les princesses » sont en réalité Meghan, Catherine, Diana, Camilla et Margaret. Elles sont 5 mais le livre est porté par le nom (en très gros) et le visage de Meghan (en très gros aussi). Ici clairement le but est de surfer sur la « vague Meghan ».
Ensuite, l'autrice est une journaliste qui depuis une dizaine d'années écrit des biographies pour X ou Y. Nous n'avons clairement pas affaire à un Stéphane Bern expert en royauté. Soit.
Et pourtant j'y suis allée.
Et mes voyants rouges ne m'avaient pas trahi.
Dès le premier chapitre (un chapitre par princesse), le ton est cinglant. Cela ne me déplaît pas, au contraire ça change. Les princesses sont égratignées, et leur image mise à rude épreuve. Elles n'ont rien de positif pour l'autrice. Elles sont incultes, timides, fades, malades, dérangées, envieuses, opportunistes, manipulatrices, qui se plaignent (rayez les mentions inutiles selon la princesse choisie). Si le ton employé est intéressant, le portrait totalement négatif de chaque princesse est désolant sur le long terme. Est-ce délibérément voulu ou bien est-ce l'inconscient féminin de l'autrice qui en a dressé un portrait si dégradant ?
La suite est très romancée. L'autrice prend beaucoup de libertés, invente et arrange un peu l'histoire à sa façon. Si les grandes lignes sont bien respectées, le reste est un peu risible. L'autrice, nous décrit ici les pensées intimes des princesses et de leur entourage, allant même jusqu'à savoir comment était habillée la mère de Kate Middleton le 7 janvier 1978 et ce qu'elle écoutait comme musique dans sa voiture en allant travailler. Je vous assure que je caricature à peine. D'ailleurs je ne sais pas d'où elle tient que la maman de Kate écoutait le français Alain Bashung avec « Osez Josephine » en s'identifiant aux paroles, mais écoutez, puisque c'est écrit hein…
Et puis alors ensuite viennent les erreurs grossières.
Meghan Markle aurait deux chiens croisés labrador. En réalité elle a un labrador et un beagle.
Kate Middleton aurait un regard azuréen. Pas de yeux bleus pour la duchesse mais des yeux verts.
Et il y en a d'autres comme cela. Ce ne sont que des détails, presque insignifiants. Certes, mais cela montre l'amateurisme de l'autrice quant au sujet et le désir de simplement surfer sur la vague. Quel crédit donner à ce que l'on peut lire par la suite ?
Il faut dire qu'au sujet des princesses tout a déjà été dit, au regard des 18 livres lus par l'autrice pour écrire celui-ci. Quand tout a été dit, et qu'on n'est pas un expert sur le sujet, que peut-on réellement ajouter de plus ?
Quelques coquilles par-ci par-là sont également présentes. Il manque des mots dans certaines phrases. Si cela peut arriver, il est vrai que combiné aux nombreuses erreurs factuelles, cela tire cet ouvrage par le bas.
Le seul point positif que je peux trouver à ce livre c'est qu'il est assez court, et qu'il peut permettre aux plus jeunes ou à ceux que les gros ouvrages sur la monarchie rebutent, de mettre un pied au pays des Windsor et de côtoyer de loin ce monde si cruel et impitoyable des princesses malheureuses au pays des Rois.
Le premier c'est la couverture. le titre « Meghan ou le désespoir des princesses » avec une seule et grande photo de Meghan Markle, m'a fait tiquer. Au dos, dans le résumé, nous pouvons lire que « les princesses » sont en réalité Meghan, Catherine, Diana, Camilla et Margaret. Elles sont 5 mais le livre est porté par le nom (en très gros) et le visage de Meghan (en très gros aussi). Ici clairement le but est de surfer sur la « vague Meghan ».
Ensuite, l'autrice est une journaliste qui depuis une dizaine d'années écrit des biographies pour X ou Y. Nous n'avons clairement pas affaire à un Stéphane Bern expert en royauté. Soit.
Et pourtant j'y suis allée.
Et mes voyants rouges ne m'avaient pas trahi.
Dès le premier chapitre (un chapitre par princesse), le ton est cinglant. Cela ne me déplaît pas, au contraire ça change. Les princesses sont égratignées, et leur image mise à rude épreuve. Elles n'ont rien de positif pour l'autrice. Elles sont incultes, timides, fades, malades, dérangées, envieuses, opportunistes, manipulatrices, qui se plaignent (rayez les mentions inutiles selon la princesse choisie). Si le ton employé est intéressant, le portrait totalement négatif de chaque princesse est désolant sur le long terme. Est-ce délibérément voulu ou bien est-ce l'inconscient féminin de l'autrice qui en a dressé un portrait si dégradant ?
La suite est très romancée. L'autrice prend beaucoup de libertés, invente et arrange un peu l'histoire à sa façon. Si les grandes lignes sont bien respectées, le reste est un peu risible. L'autrice, nous décrit ici les pensées intimes des princesses et de leur entourage, allant même jusqu'à savoir comment était habillée la mère de Kate Middleton le 7 janvier 1978 et ce qu'elle écoutait comme musique dans sa voiture en allant travailler. Je vous assure que je caricature à peine. D'ailleurs je ne sais pas d'où elle tient que la maman de Kate écoutait le français Alain Bashung avec « Osez Josephine » en s'identifiant aux paroles, mais écoutez, puisque c'est écrit hein…
Et puis alors ensuite viennent les erreurs grossières.
Meghan Markle aurait deux chiens croisés labrador. En réalité elle a un labrador et un beagle.
Kate Middleton aurait un regard azuréen. Pas de yeux bleus pour la duchesse mais des yeux verts.
Et il y en a d'autres comme cela. Ce ne sont que des détails, presque insignifiants. Certes, mais cela montre l'amateurisme de l'autrice quant au sujet et le désir de simplement surfer sur la vague. Quel crédit donner à ce que l'on peut lire par la suite ?
Il faut dire qu'au sujet des princesses tout a déjà été dit, au regard des 18 livres lus par l'autrice pour écrire celui-ci. Quand tout a été dit, et qu'on n'est pas un expert sur le sujet, que peut-on réellement ajouter de plus ?
Quelques coquilles par-ci par-là sont également présentes. Il manque des mots dans certaines phrases. Si cela peut arriver, il est vrai que combiné aux nombreuses erreurs factuelles, cela tire cet ouvrage par le bas.
Le seul point positif que je peux trouver à ce livre c'est qu'il est assez court, et qu'il peut permettre aux plus jeunes ou à ceux que les gros ouvrages sur la monarchie rebutent, de mettre un pied au pays des Windsor et de côtoyer de loin ce monde si cruel et impitoyable des princesses malheureuses au pays des Rois.
