Julien Gracq n'est pas de la génération
De Stendhal. Son écriture est bien différente de celles de l'auteur des
Promenades dans Rome, sans les multiples digressions dont
Stendhal gratifiait ses auteurs, mais on y trouve la même matière, celle d'une ville musée à ciel ouvert où il est si bon de se laisser aller en levant simplement les yeux pour admirer ce que ces auteufait plusieurs rs ont si bien exprimé.
Julien Gracq fait plusieurs comparaisons avec la France. Etonnamment,
Stendhal faisait de même. Il me semble que Rome n'est comparable à aucune autre cité, surtout pas Paris où l'architecture hausmannienne offre quelque chose de radicalement différent, ne serait-ce que par les époques. Rome est unique et c'est bien ce que finit par ressentir Gracq quand il commente le grandiose figé, le monument à
Victor Emmanuel qu'il voit comme une pièce montée et moi comme une machine à écrire.
Rome en dehors des sentiers battus sous les yeux de
Julien Gracq, ce ne peut être que du merveilleux au sein des merveilles de la ville éternelle. Jamais déçu par cet écrivain qu'il faut quelquefois mériter, ce parcours
autour des sept collines est de la veine des meilleurs livres de cet auteur adulé par
Jean Carrière qui me l'a fait découvrir.
Commenter  J’apprécie         780