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Critique de Bequelune
Les invraisemblances et les clichés auront eu raison de ma lecture. J'ai abandonné à la moitié environ, même si j'ai lu les dernières pages pour connaitre la fin.
Ce thriller a une construction étonnante : le premier chapitre nous plonge dans le passé pour nous raconter le massacre d'un couvent italien par un moine maléfique, et la disparition d'un très vieux parchemin signé Satan en personne… Choix étonnant puisque, du coup, le lecteur a compris l'essentiel du mystère : on sait qui est le méchant, on sait quel est le contenu du livre qu'il cherche, on sait où celui ci est caché… Bref, en fait il n'y a plus vraiment de mystère. Un thriller se construisant sur le ménagement du suspense, ici c'est foiré dès le départ et de fait la lecture devient vite ennuyeuse, répétitive.
On suit les enquêtes parallèles de Marie Parks, agente du FBI, et d'un prêtre exorciste réputé le meilleur du Vatican. On les voit découvrir ce que nous savons déjà, puisque ça a été raconté au début, bien que d'autres détails apparaissent ici et là. Il y a notamment une discussion entre le Pape et un de ses Cardinaux, vers le tiers du livre je dirais, qui nous raconte plus en détails les ressorts de l'affaire et de ce grand « mensonge » à l'origine de la chrétienté.
À noter que le récit est très violent : tortures, meurtres, crucifixions… mais en fait c'est tellement gros et écrit toujours avec les mêmes adjectifs… que ça ne fait pas vraiment peur. Idem pour les descriptions d'exorcismes : l'auteur réutilise toujours les mêmes expressions (l'odeur de la violette, l'odeur du lierre et du salpêtre) que ça en devient franchement lassant.
De plus, soucieux de mélanger toutes les théories du complot à son livre, on se retrouve à la fin avec un truc énorme et invraisemblable. L'auteur cite des religions anciennes avec un franc mépris, et sous sa plume seule la religion chrétienne officielle semble compter : les Cathares n'étaient qu'un complot diabolique, quand aux Aztèques, on apprend qu'ils vénéraient le diable en personne.
Bref, je n'ai pas aimé. le suspens bien mené des premières pages a laissé, chez moi, la place à du dépit et de l'ennui.
Ce thriller a une construction étonnante : le premier chapitre nous plonge dans le passé pour nous raconter le massacre d'un couvent italien par un moine maléfique, et la disparition d'un très vieux parchemin signé Satan en personne… Choix étonnant puisque, du coup, le lecteur a compris l'essentiel du mystère : on sait qui est le méchant, on sait quel est le contenu du livre qu'il cherche, on sait où celui ci est caché… Bref, en fait il n'y a plus vraiment de mystère. Un thriller se construisant sur le ménagement du suspense, ici c'est foiré dès le départ et de fait la lecture devient vite ennuyeuse, répétitive.
On suit les enquêtes parallèles de Marie Parks, agente du FBI, et d'un prêtre exorciste réputé le meilleur du Vatican. On les voit découvrir ce que nous savons déjà, puisque ça a été raconté au début, bien que d'autres détails apparaissent ici et là. Il y a notamment une discussion entre le Pape et un de ses Cardinaux, vers le tiers du livre je dirais, qui nous raconte plus en détails les ressorts de l'affaire et de ce grand « mensonge » à l'origine de la chrétienté.
À noter que le récit est très violent : tortures, meurtres, crucifixions… mais en fait c'est tellement gros et écrit toujours avec les mêmes adjectifs… que ça ne fait pas vraiment peur. Idem pour les descriptions d'exorcismes : l'auteur réutilise toujours les mêmes expressions (l'odeur de la violette, l'odeur du lierre et du salpêtre) que ça en devient franchement lassant.
De plus, soucieux de mélanger toutes les théories du complot à son livre, on se retrouve à la fin avec un truc énorme et invraisemblable. L'auteur cite des religions anciennes avec un franc mépris, et sous sa plume seule la religion chrétienne officielle semble compter : les Cathares n'étaient qu'un complot diabolique, quand aux Aztèques, on apprend qu'ils vénéraient le diable en personne.
Bref, je n'ai pas aimé. le suspens bien mené des premières pages a laissé, chez moi, la place à du dépit et de l'ennui.
