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Critique de umezzu


Grangé m'avait un peu lassé jusqu'à La dernière chasse. le jour des cendres confirme ce renouveau. Les mêmes personnages y mènent l'enquête : Niémans et sa jeune protégée Ivana Bogdanovitch.

Un homme est retrouvé enseveli sous la voûte d'une chapelle qui aurait cédé. La justice a un doute et demande à Niémans de se charger de l'enquête, car le contexte est particulier. La chapelle appartient à une communauté anabaptiste, les Émissaires, implantée depuis des décennies en Alsace. La victime est un de leurs chefs. Les adeptes de cette vision stricte de la chrétienté vivent en vase clos. Ils refusent de se battre et se veulent les seuls porteurs d'un message divin. Habillé comme au dix-huitième siècle, ils tirent leurs revenus de l'exploitation d'un vaste domaine vinicole.

Pour les besoins de leur récolte de vendanges tardives, ils ont besoin de travailleurs journaliers. Ivana se fait embaucher pour mieux comprendre le fonctionnement de la communauté et les éventuelles dissensions internes. Niémans, toujours aussi bougon et pète-sec, remue quant à lui les pandores locaux. La piste criminelle se confirme et ce meurtre sort de la norme.

Grangé avait dernièrement tendance à en surajouter dans le domaine de la violence et de l'horreur. Sans que cela apporte quoi que ce soit de plus à ses intrigues. Là il en revient à style plus « punchy » : chapitre courts, personnages secs, progression linéaire de l'intrigue, tension constante, au service d'une thématique forte (la religion anabaptiste et ses particularités). le livre est court et addictif. Cela faisait longtemps que je n'avais pas prolongé à ce point une lecture pour en arriver au plus tôt à la conclusion.
Certes Grangé ne réinvente rien, l'inspiration est très proche des Rivières pourpres. Certains se plaignent d'avoir vu la série télé qui en est tirée avant de lire ce livre et de se retrouver face à une novélisation du scénario. Peut-être – je n'ai pas vu la série -, mais des novélisations de cette trempe j'en redemande.
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